Monferrato > Les 210 ans de l’Armée à Alexandrie

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mercredi 5 juin

La fête

de RM

Aujourd’hui, mercredi 5 juin, les 210 ans des Carabiniers sont célébrés dans la caserne provinciale d’Alexandrie sous le commandement du Colonel. Massimiliano Rocco.

Au terme d’une autre année pleine d’engagements et de résultats, l’occasion a été un moment de réflexion sur le travail de la force alexandrine, qui a toujours été proche de la population, et qui continue d’offrir sa contribution non seulement en termes de prévention et de répression. des délits mais aussi dans l’aide et le soutien des groupes les plus faibles, en collaboration avec les organismes et institutions au service des citoyens.

Devant le cortège composé d’une représentation des femmes et des hommes qui travaillent quotidiennement à travers les départements et branches de l’Armée, avec les cinq Compagnies, les cinquante-six Stations, le Département des Opérations, les Carabiniers Forestiers et les départements spéciaux, NAS, NOE et NIL, le Colonel Rocco, lors de sa dernière Fête de l’Armée à Alexandrie, a voulu donner de l’espace aux émotions, en parlant des personnes et des sentiments qui les animent dans l’accomplissement du devoir.

«La vie de chaque personne est caractérisée par des phases, des étapes, des moments dans lesquels quelque chose finit pour donner naissance à autre chose…» déclara-t-il en regardant les nombreuses personnes présentes. «C’est un tournant pour moi. En effet, mon parcours en tant que Commandant provincial d’Alexandrie, commencé en 2020, touche à sa fin.», embrassant virtuellement les seize soldats, commandants de Compagnie, Station et départements spéciaux qui suivront le même chemin, certains quittant la province d’Alexandrie et d’autres concluant le service actif.

«Quel que soit le rôle que j’assumerai à Milan en juillet, je sais que le contact avec le territoire, si profond, intense et immédiat, et la relation avec mes soldats sur le terrain me manqueront.».

Le Commandeur adresse alors une pensée à la famille : «Celui qui choisit d’être carabinier ne choisit pas une vie confortable, ni pour lui-même ni pour sa famille. Les épreuves et les sacrifices auxquels nous sommes confrontés, et auxquels nous obligeons nos proches, sont récompensés par la gratitude et la gratitude des personnes qui considèrent notre activité « digne »».

Alors un moment de réflexion sur ceux qui portent l’uniforme au quotidien : «Les Carabiniers devant vous ont un peu plus de 20 ans et sont des filles et des garçons merveilleux, issus de la meilleure et de la plus saine société italienne, heureux de la vie et désireux de la vivre pleinement. Ils sont sereins, fiers, très motivés, au cœur noble et aux idéaux purs. Ils ont étudié dur pour se préparer aux sélections difficiles auxquelles ils ont été confrontés. Car beaucoup participent au concours mais seuls quelques-uns le réussissent. Ils sont tous diplômés, beaucoup d’entre eux sont diplômés, beaucoup d’autres sont inscrits à l’Université ; ils choisissent d’étudier après leur période de service pour aspirer à de meilleurs postes et faire progresser leur carrière ; ce sont des soldats qui se sacrifient mais ce sont aussi des enfants comme nos enfants».

Une dernière et importante pensée va aux personnes qui ont marqué les quatre années du colonel Rocco au commandement provincial d’Alexandrie et dont le commandant a voulu se souvenir comme les histoires les plus chères à chérir : «Je pense à Alessio qui, au cours d’une opération, après une violente bagarre avec un ressortissant non européen agité, a subi une grave fracture ouverte… dans son lit d’hôpital, avant d’être opéré, qui, avec une lumière désarmante dans les yeux, m’a montré son fierté d’avoir été appelé par le Commandant Général pour lui souhaiter un prompt rétablissement. Je pense à Fabrice, qui avant de nous quitter, à la suite d’une maladie cruelle et inexorable, demanda à être enterré avec sa casquette de brigadier. Je pense à Antonio, qui consacre tout son temps libre à son fils qui est resté trop longtemps emprisonné dans un corps silencieux et impuissant, à cause d’une maladie impitoyable et lâche. Je pense à Andrea, qui obtiendra bientôt sa maîtrise en pharmacie, et à Francesco, très fier du récent diplôme de son fils. Je pense à Carmen et Giuseppe, tous deux mariés maréchaux, dont le premier fils Guido est né récemment, qui deviendra peut-être carabinier comme ses parents, comme sa tante Miriam, maréchal à Tortona, comme son oncle carabinier à Mombaruzzo et surtout comme son grand-père. , brigadier à Naples. Et je pense à mes quatre jeunes carabiniers d’origine étrangère, Yevheniy d’Ukraine, Aida et Ariel d’Albanie et El Mahdi du Maroc, fiers d’être italiens, fiers d’être carabiniers.».

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