Lecce, une autre entreprise entre rêves et souffrance. De l’Inter triomphant à Salernitana : le bilan de la Serie A 23/24

Lecce, une autre entreprise entre rêves et souffrance. De l’Inter triomphant à Salernitana : le bilan de la Serie A 23/24
Lecce, une autre entreprise entre rêves et souffrance. De l’Inter triomphant à Salernitana : le bilan de la Serie A 23/24

INTER 9 – Championnat largement dominé pour une équipe dont le seul regret de la saison est de ne pas avoir fait mieux en Ligue des Champions. Il n’a pas fallu longtemps aux Nerazzurri pour décoller et repousser l’attaque hivernale d’une Juve qui avait rebondi juste en essayant de rester proche d’une équipe qui cette année a pratiqué un sport différent de celui de ses adversaires, toujours efficace et très souvent aussi spectaculaire

BOLOGNE 8.5 – Le numéro 1 surprise du championnat donne à Bologne une qualification sensationnelle dans l’Europe qui compte après plus d’un demi-siècle. Thiago Motta a su tirer le meilleur parti d’un collectif jeune et sans scrupules, mettant en valeur pratiquement tous les joueurs et en particulier la puissance défensive excessive de Calafiori et la classe atypique du 9 de Zirkzee.

ATALANTE 8 – Il revient dans le top quatre, dépassant tous les pronostics les plus optimistes influencés par les changements du groupe Nerazzurri ces dernières années. En faisant du spectacle, de l’intensité et en terminant en crescendo, il a réussi non seulement à bien faire en championnat, mais aussi à passer tout près de remporter la Coupe d’Italie et à remporter la Ligue Europa en écrasant l’invincible Bayer Leverkusen.

LECCE 7.5 – Quiconque pourrait penser que glorifier les progrès de Lecce pourrait être le résultat d’un soutien et d’une proximité passionnée devrait se rappeler, ce qui est aussi ennuyeux qu’incontestable, que nous parlons d’une équipe qui, en raison des dépenses, de l’âge moyen et de la masse salariale, devrait avoir a commencé en dernier dans les pronostics. Au contraire, les Giallorossi font rêver et s’amuser (pas seulement le Salento), puis ils s’effondrent et souffrent un peu comme ce qui s’est passé l’année précédente pour revenir et obtenir le deuxième salut consécutif cette fois avec moins de soucis.

GÊNES 7.5 – Nouvellement promu uniquement sur papier, compte tenu des noms et du compte bancaire, des aspects qui ne peuvent certainement pas nuire à l’excellent travail de Gilardino. Jamais empêtré dans les zones rouges, Grifone a terminé à une onzième place digne d’applaudissements, porté par un Marassi toujours fougueux et des buts d’un Gudmundsson du haut du classement.

FIORENTINE 7 – Un début de rêve, puis un déclin physiologique et la peur de se retrouver avec une poignée de mouches dans la main. Tout cela est le résultat d’une équipe composée d’éléments d’excellente qualité et peu de continuité, qui a finalement obtenu une autre excellente qualification de Conférence mais a également laissé filer la Coupe cette année en présence de l’Olympiacos.

VÉRONE 7 – Désormais habitués aux départs avec handicap (mais cette fois il y avait même six points dans les deux premiers), cette fois les Scaligeri voulaient vraiment en faire trop. Un premier tour décevant, une démobilisation et des transferts qui semblaient annoncer la relégation comme acquise et Baroni capable de faire mieux avec une équipe techniquement appauvrie et renforcée à tous autres égards

CAGLARIARI 7 – Les dernières équipes nouvellement promues, comme l’année dernière, laissent les meilleurs pour la fin, réussissant patiemment à laisser les difficultés derrière elles et à combler les lacunes de l’effectif avec un équilibre que de nombreux concurrents directs n’avaient pas. Merci, bien entendu, au “habituel” Sir Claudio, qui a voulu mettre fin à une carrière faite de “retours” sur son île heureuse.

TURIN 6.5 – Je voudrais mais je ne peux pas, je pourrais mais je ne veux pas et au final une Europe qui s’est échappée à cause de l’attaque grecque contre la Fiorentina. Toro joue dans un championnat dans lequel les gémissements ont été plus que des rêves, méritant cependant la promotion discrète du travail d’un Juric dont on aurait attendu quelque chose de plus. Quelques buts encaissés, trop peu marqués malgré le coup de Zapata et seuls Bellanova et Buongiorno brillent vraiment parmi les nombreux jeunes joueurs.

MILAN 6.5 – La deuxième place était un résultat à ne pas jeter, surtout si l’on venait de la cinquième place du peloton. Il était impossible d’aller au-delà du score très élevé, car à chaque coupe les Rossoneri échouaient et c’est aussi pour cette raison que cela se terminait entre les protestations des supporters et les adieux tranquilles à l’homme qui avait ramené le Tricolore, Stefano Pioli. Pourtant, pendant de longues périodes, le train “habituel” Théo-Leao-Giroud avec l’ajout des prometteurs Loftus-Cheek et Pulisic avait donné de l’espoir aux fans des Rossoneri.

JUVENTUS 6.5 – Le succès en Coupe d’Italie relève légèrement ce qui aurait autrement été une maigre passe. D’un côté, les Bianconeri atteignent l’objectif officiel de qualification pour la Ligue des Champions, de l’autre ils le font avec des soucis finaux excessifs par rapport à un avantage gâché et aux coûts de l’effectif et aux salaires encore élevés. Compte tenu de l’absence d’engagements européens, il aurait été possible de mieux tenir dans le sillage d’une Inter nettement supérieure.

MONZA 6 – Loin d’être une équipe qui en est seulement à sa deuxième année de Serie A, l’équipe de la Brianza n’est pas allée bien au-delà de ses devoirs. L’effectif avait de la qualité et surtout de l’expérience pour faire mieux qu’un championnat tranquille. On aurait pu encore oser davantage, voire se rapprocher de la zone Conférence, ou en tout cas dépasser une douzième place sans infamie et sans éloge.

EMPOLI6 – L’objectif final atteint est un discriminant sur la fine ligne entre le triomphe et l’échec. En réalité, les contours sont beaucoup plus nuancés, sans rien enlever à l’excellent travail de Nicola, qui n’aurait probablement pas valu la peine de rester cette fois sans la Roma un peu légère lors du dernier tour. Le risque de ne pas y arriver, notamment à cause du mauvais départ avec Zanetti

LAZIO 5.5 – Qualifier cela d’échec étant donné les coûts toujours bas par rapport aux concurrents directs aurait certainement été peu généreux, tout comme juger un parcours sans éclairs d’enthousiasme et avec plus de bas que de hauts pour en être digne. Bien sûr, la Ligue des Champions leur a enlevé un peu d’énergie avec un excellent huitième de finale, mais les Biancocelesti n’ont presque jamais été dans la lutte pour les quatre premières places qu’ils avaient facilement conquises un an plus tôt. Et c’est Sarri qui en a payé le prix, avec Tudor capable de redresser la situation en remportant au moins la Ligue Europa et en cultivant le rêve final de la Coupe d’Italie.

ROME 5.5 – Arriver devant leurs cousins ​​après plusieurs saisons ne suffit pas à sauver la saison. Sorti dans le derby en Coupe d’Italie, meilleur en Ligue Europa et en championnat presque toujours en dessous de la ligne de qualification pour la Ligue des Champions. Trop peu pour les dépenses engagées surtout pour un entraîneur, Mourinho, qui s’est ennuyé avec le jeu et a encore une fois déçu dans une Serie A qui seulement avec l’arrivée de De Rossi est revenue pour donner des émotions à l’Olimpico toujours complet

FROSINONE 5.5 – Sans doute l’échec le moins mérité et donc le plus léger, bien qu’inévitable compte tenu d’une relégation qui n’aurait facilement pas pu avoir lieu. Ainsi vient la troisième déception en autant de saisons de Serie A, cette dernière qui fait définitivement plus mal que les autres si l’on considère que pendant les deux tiers de l’année, les Ciociari étaient beaucoup plus proches du milieu de tableau que de la zone rouge. Pour le jeu et les émotions, ils auraient mérité bien plus qu’Empoli et l’Udinese, contre lesquels pesait exclusivement le choc final sanglant et direct.

UDINESE 4.5 – Sans le “léger” post-salut de Lecce qui vient d’être obtenu, le penalty de Samardzic au bout du temps contre Empoli ou les exploits répétés d’Okoye à Frosinone, nous parlerions d’une des relégations les plus sensationnelles de ces dernières saisons. Bref, au cours des trois derniers jours, tout s’est vraiment déroulé du mieux qu’il pouvait pour les Frioulans, les sauvant d’un gouffre qu’ils n’avaient pas vu d’aussi près depuis trente ans. Les terribles progrès d’une équipe bâtie pour le milieu de tableau demeurent

NAPLES 3,5 – Une équipe gagnante du Scudetto qui, avec un effectif qui a très peu changé, passe de la domination de la Serie A à une absurde dixième place suffirait à décrire à quel point l’année napolitaine a été terrible. Paradoxalement, les Azzurri ont donné le meilleur d’eux-mêmes avec Garcia, bien que décevant, qui les a au moins maintenus longtemps accrochés au train du Top 5 avant de finalement s’abandonner avec Mazzarri et Calzona. Cette fois, les tremblements de terre signés par l’ADL n’ont pas apporté l’effet escompté, évaporant les certitudes d’un groupe qui ne pouvait plus voyager parfaitement et pourtant bien faire.

SASSUOLO 3 – Les équipes les plus riches des rangs inférieurs se sont dissoutes lors de leur première bataille pour éviter la relégation après environ une décennie. Dionisi ne parvient pas à insuffler du caractère à une équipe techniquement appauvrie par rapport aux saisons précédentes, Ballardini ne reproduit pas les miracles réalisés à d’autres occasions. Défense désastreuse, milieu de terrain apathique et une attaque qui, sans Berardi, n’est probablement pas la Serie A malgré Pinamonti et Laurienté

SALERNITANE 3 – L’une des pires relégations de tous les temps, jamais vraiment en lice pour éviter un retour en Serie B. Les Granata se sont rapidement sortis de la polémique en brandissant le drapeau blanc dès début mars, malgré des limites révélées bien avant le transfert estival. le marché ne nous permettait pas au départ d’imaginer qu’ils étaient si importants. Cela donne évidemment de la valeur aux deux saluts précédents, alors que peut-être on était même allé au-delà de ses propres possibilités qui surgissaient toutes ensemble, avec tous leurs défauts.

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