Du diagnostic aux interventions, les listes d’attente dans les Marches ne s’améliorent pas

Du diagnostic aux interventions, les listes d’attente dans les Marches ne s’améliorent pas
Du diagnostic aux interventions, les listes d’attente dans les Marches ne s’améliorent pas

ANCÔNE Un plan extraordinaire pour démolir le listes d’attente hors de contrôle. Là où les Régions n’y sont pas parvenues, c’est désormais le gouvernement national qui intervient, qui a donné mardi son feu vert à un décret et un projet loi contenant une série de mesures visant à remettre sur les rails le train déraillé.

De la Coupe unique avec tous les services disponibles aussi bien dans le secteur public que privé, à la plateforme de suivi, en passant par les visites même le soir et le week-end, une fiscalité avec une taxation à 15% pour les services supplémentaires, et adieu au plafond de dépenses en personnel de santé à partir de 2025. Cette dernière mesure a été définie comme un « tournant historique » par le gouverneur Francesco Acquaroli. Plusieurs de ces mesures ont déjà été testées par les systèmes de santé régionaux pour tenter de récupérer les services manqués au cours des deux années sombres de Covid.

La région des Marches, par exemple, a investi 9 millions en 2023 et 13,2 millions en 2024 à cet effet, convertissant les fonds nationaux en une augmentation de la rémunération des agents de santé pour des services supplémentaires, des ressources supplémentaires pour le secteur privé avec un accord, une prolongation du temps de travail. heures, suivi quotidien, activation du surbooking pour tous les agendas de premières visites, visites chez les spécialistes et tests de diagnostic instrumentaux, et prise en charge du patient par le système.

La tendance reste négative

Pourtant, malgré cette démonstration de forces, il n’y a toujours pas de lumière au bout du tunnel. La tendance des listes d’attente dans notre région continue d’être négative et cela pousse de plus en plus de personnes à abandonner le traitement (la photographie prise par le rapport Istat BES nous place sur la troisième marche du podium des pires régions d’Italie dans ce phénomène , après la Sardaigne et le Latium) ou de se tourner vers le secteur privé. Du suivi de l’agence régionale de santé mis à jour en janvier 2024, il ressort que pour une mammographie bilatérale le délai d’attente moyen enregistré est de 63 jours pour la classe prioritaire B qui devrait plutôt être garanti dans un délai de 10 jours.

Les choses ne vont pas mieux dans le cas de la priorité D (reportable) à payer en 60 jours maximum : par contre nous en sommes à 138. Et c’est une moyenne, donc ça veut dire qu’il y a aussi ceux qui attendent plus longtemps. Quant aux prévus, on arrive à 339,6 jours d’attente. Près d’un an pour une mammographie, c’est bien au-delà des délais dictés par la Pngla (le plan national du gouvernement des listes d’attente). Les premières visites peinent également, notamment celles de priorité B : pour une visite de chirurgie vasculaire, le délai d’attente moyen est de 18,4 jours, pour une visite d’endocrinologie de 22,5 jours. Avec les visites neurologiques, nous montons à 19,1 jours et avec les visites ophtalmologiques à 19,9 jours.

Dans les salles d’opération

Mais la tendance négative est également enregistrée dans les blocs opératoires, comme le démontre le suivi de l’hôpital universitaire des Marches. L’analyse du premier trimestre 2024 concerne les délais d’attente pour les hospitalisations de classe A, c’est-à-dire celles qui doivent être garanties dans les 30 jours : sur 95 interventions chirurgicales totales pour cancer du sein malin, seules 11 ont été pratiquées dans les délais, soit seulement 11,5% . Quant aux interventions chirurgicales pour cancer malin de la prostate, sur un total de 14, seules deux hospitalisations ont été garanties dans les limites du seuil (14,2 %). La solution au problème ne semble pas proche.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Courrier Adriatique

PREV Le Bologne à venir, le cycle italien commence (Il Resto del Carlino)
NEXT Le football entre branding territorial et géopolitique