8 mille travailleurs en danger Il Tirreno

FLORENCE. Le cri d’alarme est grand. A tel point que l’Irpet a décidé de suivre la situation avec un rapport spécifique afin de disposer de tous les outils d’analyse utiles pour comprendre ce qu’il faut faire pour remettre sur pied le secteur de la mode, encore en chute libre. En mars, en Toscane, les heures d’indemnités de licenciement étaient égales au nombre d’heures de travail d’environ 7 700 salariés, dont 6 200 dans le secteur du cuir, du cuir et de la chaussure et 1 500 dans le secteur du textile et de l’habillement.

Fermetures

Pendant ce temps, les premières petites entreprises ferment (ces données ne peuvent pas être enregistrées pour le moment) et les graphiques montrent une situation négative dans la chaîne d’approvisionnement de la maroquinerie mais “en expansion progressive vers d’autres spécialisations et particulièrement préoccupante en raison de sa durée”. Ajoutons qu’il est devenu à la mode après une phase de forte croissance, à l’exception de la période pandémique dont il est pourtant sorti avec ce qui semble être un rebond.

Difficulté

Une phase difficile, celle actuelle, qui s’est poursuivie tout au long de l’année 2023, sans signes d’amélioration, du moins en termes d’impact sur le monde du travail, et qui s’est poursuivie au premier trimestre 2024 : nous sommes passés de 3,1% à des travailleurs licenciés en janvier 2023 à 12,9% en mars 2024 (chaîne d’approvisionnement du cuir) avec une dégradation continue. Le textile a fait mieux mais pas bien, même si avec une tendance plus ondulée, il a vu une augmentation du fonds de licenciement en 2024 par rapport aux mêmes périodes en 2023.

L’analyse

«C’est une crise centrée sur le secteur du cuir», le directeur de l’Irpet analyse la situation Nicolas Scicloneauteur du rapport avec Natalia Faraoni Et Marco Mariani. «La situation – ajoute l’économiste – combine les problèmes économiques avec un ralentissement du commerce mondial lié à la situation géopolitique et à l’évolution du cycle économique avec la capacité de dépenses des familles qui a été réduite. À cela s’ajoutent quelques changements, difficiles à évaluer comme transitoires ou permanents, qui impactent la situation actuelle : pour commencer, nous parlons de marchés contestables sur lesquels peuvent facilement apparaître de nouveaux concurrents venus de pays qui jouent sur le faible coût du travail ou sur des réglementations plus flexibles. concernant l’environnement”. Mais pas seulement. «Il y a une orientation de consommateur – dit Sciclone – qui est en train de changer, liée moins à la consommation de biens mais de services, c’est-à-dire au temps libre. Et puis il y a une variation dans la stratégie des entreprises du luxe qui ont essayé de se déplacer vers un segment de marché plus élevé, en augmentant les prix mais en diminuant la production et en réduisant par conséquent les commandes aux fournisseurs de premier et de deuxième niveau à qui pendant des années garantissaient une plus grande quantité de travail. “.

Les entrepreneurs

Et précisément lié à cet aspect, il ressort que ce ne sont pas seulement les petites entreprises les moins structurées qui souffrent le plus, mais aussi celles incluses dans la chaîne d’approvisionnement en tant que sous-traitants et sans accès au marché mais en collaboration uniquement avec d’autres entreprises. qui sont eux-mêmes sous-traitants ou en relation directe avec les marques. Des entreprises qui ont néanmoins embauché et investi pour maintenir un niveau d’activité qui leur avait garanti une bonne valeur ajoutée. Les opérateurs, interrogés par l’Irpet, pour élaborer une stratégie à court et moyen terme, demandent davantage d’interventions liées au fonds de licenciement en dérogation mais aussi des mesures qui rendent plus visibles leurs entreprises. Un exemple vient du monde du textile avec la filature de laine Manteco qui, grâce à un accord avec Zara, apparaît comme le producteur du tissu avec lequel la robe est confectionnée directement dans l’étiquette apposée sur le vêtement. Une opération qui garantit au consommateur qu’il peut retracer en partie le traitement de ce qu’il achète. «Des conversations avec des associations professionnelles, il ressort que des actions sont fondamentalement nécessaires pour renforcer l’image des entreprises, tant en termes de traçabilité du traitement qu’en termes de durabilité des procédures utilisées et de durabilité sociale. Les opérateurs demandent une sorte de marque toscane pour que le respect des protocoles soit certifié. Ils souhaitent également des outils pour fusionner, s’unir, comme les regroupements d’entreprises. Ils évoquent aussi une loi régionale sur les arrondissements, une idée d’avoir une personne morale.”

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