Terni : au Politeama il y a le « Buena Vista Social Club » pour les « Sentieri del Cinema »

Terni : au Politeama il y a le « Buena Vista Social Club » pour les « Sentieri del Cinema »
Terni : au Politeama il y a le « Buena Vista Social Club » pour les « Sentieri del Cinema »

08 juin 2024 16:42

La déclaration d’amour du réalisateur Wim Wenders pour Cuba – « Buona Vista Social Club » – arrive au cinéma Politeama Lucioli le mardi 11 juin à 20h45, dans le cadre de la saison « Sentieri del Cinema ». « Un film sur la musique et son pouvoir libérateur et unificateur – rapporte la note du Sentieri del Cinema – mais aussi un témoignage de la vie cubaine juste avant le coucher du soleil de Fidel. Dans les années 30 et 40 du siècle dernier, le Social Club était la plus célèbre des salles de danse cubaines, un lieu de rencontre pour les musiciens les plus importants de l’époque, qui avaient transformé ce club en un extraordinaire atelier de collaborations et de contaminations. Le club est définitivement fermé dans les années 1960, ses artistes se dispersent et inventent divers métiers pour survivre. À la fin des années 90, Ry Cooder – musicien américain, auteur de nombreuses bandes originales dont celle de « Paris, Texas » de Wim Wenders et passionné de musique populaire – accompagné de Wim lui-même, s’envole pour Cuba pour enregistrer un album et recueillir les histoires de vie des musiciens de cette époque perdue, certains alors âgés de plus de quatre-vingt-dix ans, la plupart tombés dans l’oubli, mais tous encore dotés d’un talent brillant et vif”.

“Une fois que j’ai vu et filmé La Havane, j’ai compris ce qu’il y avait de si spécial dans cette musique : elle venait de cette ville”, a déclaré Wenders. «Cette musique était le sang de cette ville. Le lieu s’était pour ainsi dire transcendé en son, trouvant une autre forme d’existence dans ces chansons. Et ces personnes âgées ont su produire et reproduire cette histoire de leur lieu, parce qu’ils ne l’avaient pas abandonnée, comme tant d’autres musiciens avant eux qui avaient fui le pays pour aller en Floride, au Mexique, en Espagne. […] Leur sentiment d’identité et d’appartenance, l’incroyable amour de leur lieu, qui avait apporté tant de douleur et de souffrance à ces vieillards, s’étaient également révélés être leur force et leur grâce salvatrice. Même la musique, belle et émouvante, ne se produit pas sans un sentiment d’appartenance. Il a besoin de racines sur lesquelles puiser ; il a besoin de l’histoire pour l’alimenter. Parfois, bien sûr, l’absence d’un lieu, son désir, son exil, peuvent produire les mêmes racines : il n’y aurait pas de blues sans le Sud américain, sans le Delta, sans l’esclavage et, enfin, sans le continent perdu, l’Afrique disparue à jamais comme une galaxie lointaine. Quoi qu’il en soit, je pourrais continuer avec la liste complète de mes films, en vous montrant qu’ils ont tous commencé comme ça : comme un lieu qu’il faut raconter. […] Je pensais tourner un documentaire, mais nous étions là, prêts à assister à un conte de fées que personne n’aurait pu imaginer.”

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