Les premiers jours de juin 1944 furent particulièrement dramatiques pour Terni. Dans les jours qui suivirent immédiatement la libération de Rome, les autorités fascistes avaient abandonné la ville ; tandis que les bombardements aériens alliés se poursuivaient, le CLN clandestin, en vue du franchissement du front, tentait de réorganiser une administration municipale provisoire, tandis que les unités allemandes dédiées à couvrir le retrait des troupes et à saper et détruire les infrastructures stratégiques erraient. dans les rues, pour retarder au maximum l’avancée anglo-américaine.
Le matin du 9 juin, un groupe de sapeurs allemands commença à exploiter le pont Valenza de la voie ferrée Terni/Sulmona. Les opérations ont été remarquées par les habitants du village, qui ont immédiatement alerté un détachement partisan du bataillon Manni de la Brigade Garibaldina “Antonio Gramsci” présent à Miranda. Les partisans, descendus de la ville, prirent silencieusement position autour du pont ; au moment de l’attaque, dans la fusillade qui a suivi, les partisans ont été rejoints par un groupe important d’habitants de Valenza et de déplacés du centre-ville, réfugiés dans les tunnels ferroviaires.
Les sapeurs allemands, pris par surprise. ils furent mis en fuite, et le pont sauvé de la destruction.
Le dimanche 9 juin à 12 heures, au pont ferroviaire de Valenza (Via Ippocrate), l’ANPC (Association Nationale des Partisans Chrétiens) et la section “13 juin” de l’ANPI de Terni organisent une cérémonie commémorative à l’occasion du 80e anniversaire des affrontements, le premier rendez-vous des célébrations pour l’anniversaire de la libération de Terni du fascisme nazi, qui culmineront avec la procession et les cérémonies du 13 juin.
Section ANPI « 13 juin » Terni