la grande armée de travailleurs précaires, dont 20 000 sont au chômage

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Rien que des vacances. Depuis hier environ 20 000 enseignants temporaires, concierges et secrétaires de la région de Salerne sont contraints de se retrouver au chômage. Pendant un an, entre Salerne et province et le reste de l’Italie, ont réalisé des programmes et géré des cours, consciencieusement et avec des contrats à durée déterminée. Ils ont couvert les secrétariats, surveillé et désinfecté les écoles. Mais à l’expiration du 8 juin, ils se retrouveront déscolarisés. C’est ce qui arrive aux enseignants et aux concierges embauchés l’été dernier : c’est une armée de travailleurs nommés par divers canaux. Il y a les 2 480 intérimaires désignés par les classements provinciaux (appelés GPS) qui a permis de pourvoir des postes vacants dans la région de Salerne, dont 1 220 postes de support. Les enseignants temporaires embauchés pour une durée déterminée ont été nommés au 31 décembre par le bureau scolaire provincial. Outre les intérimaires désignés pour des remplacements de longue durée, il existe également des remplaçants issus des classements des instituts nommés pour des remplacements de courte durée par les écoles. Il y a 8 000 enseignants suppléants à court terme dans la région de Salerne et leurs contrats expireront officiellement avec la fin des activités d’enseignement. Aux 2 480 enseignants nommés sur des postes vacants et aux 8 000 suppléants de courte durée utilisés comme « palliatifs », 9 autres concierges et assistants administratifs et techniques sont nommés à durée déterminée. Dès hier, sans préjudice des jours de prolongation des scrutins, les enseignants, concierges et secrétaires sous contrat jusqu’au 8 juin pourront bénéficier du « Naspi », l’allocation mensuelle de chômage pour les travailleurs qui ont perdu leur emploi pour des raisons indépendantes de leur volonté. C’est le sort amer de ceux qui ont travaillé cette année sur des postes vacants et des chaires de courte durée. Le chômage a une durée préétablie : le chômage est dû pour la moitié des semaines de cotisation accumulées avant de perdre votre emploi, pour une durée maximale de 24 mois. «Le problème de l’emploi précaire est un problème de longue date qui, en raison de l’ampleur qu’il a atteint, revêt les caractéristiques d’une urgence, ayant un impact négatif sur le fonctionnement des écoles – déclare Susy Parrillo, représentante territoriale de l’Uil Salerno école – Les dates du 8 juin et du 30 juin représentent pour les enseignants et Ata le dernier jour de service en raison de l’expiration des contrats à durée déterminée. Ce sont des travailleurs qui vivent chaque année dans une profonde incertitude : après avoir été au service de l’État, ils doivent quitter leur emploi et attendre, dans l’espoir d’être rappelés en septembre. Il s’agit d’une véritable exploitation par le travail qui provoque l’instabilité dans de nombreuses familles incapables de planifier leur avenir. »

Le nombre de travailleurs temporaires, enseignants et Ata, est révélateur d’un système scolaire en crise qui n’offre pas de stabilité aux travailleurs et aux étudiants : il y a un recours excessif à l’emploi précaire des enseignants.

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