Guerre contre les locations de courte durée, le Tribunal Administratif Régional de Brescia gèle les Communes : « Elles n’ont aucun pouvoir »

Guerre contre les locations de courte durée, le Tribunal Administratif Régional de Brescia gèle les Communes : « Elles n’ont aucun pouvoir »
Guerre contre les locations de courte durée, le Tribunal Administratif Régional de Brescia gèle les Communes : « Elles n’ont aucun pouvoir »

Brescia – La tentative de contrôler le phénomène de locations courtes il échoue au Tribunal Administratif Régional de Brescia. Les juges administratifs, en vertu de la législation nationale, ont accueilli le recours du propriétaire d’un immeuble résidentiel à commune de Sirmioneavec 10 appartements destinés à la location touristique, contre le règlement approuvé par la Municipalité en 2022, qui établit les exigences de qualité pour les installations d’hébergement non hôtelière.

L’appel contestait à la fois la compétence de la Commune, et certaines demandes comme la suppression des barrières architecturales pour au moins 1 logement sur 4 (le règlement ministériel ne le prévoit que pour les constructions neuves ou en rénovation), la présence de places de stationnement en fonction de la taille des logements, la conformité des systèmes. Le TAR a partiellement accepté le recours, avec un arrêt qui met en évidence un point fondamental : sans législation nationale, les municipalités n’ont aucun pouvoir, sinon en cas d’urgence, pour réguler la propagation de locations touristiques de courte durée de maisons et de chambres, qui enlèvent de l’espace pour une vie résidentielle à long terme, vidant ainsi les villes et les villages.

“La jurisprudence européenne considère comme légitime l’objectif des Etats contenir des locations touristiques garantir une offre suffisante de logements abordables pour les locations à long terme. Cependant – lit-on dans la phrase – il s’agit d’un objectif normalement inscrit dans un cadre réglementaire spécifique, qui n’est pas présent ici, et en tout cas basé sur une évaluation spécifique au site, avec la constatation de situations généralisées de précarité du logement. En dehors de ceux-ci conditions d’urgence, les municipalités n’ont pas le pouvoir de limiter ou de répartir l’offre de maisons et d’appartements de vacances sur l’ensemble du territoire, mais elles ont pour tâche différente de veiller à ce que les structures librement mises sur le marché par les particuliers soient sûr, accessible et durable dans le contexte urbain ».

Ces derniers jours, le TAR avait accepté un autre recours, qu’il avait contesté les limites imposées aux activités de location du nouveau règlement Sirmione, en soulignant que, pour les barrières architecturales et le stationnement, “le règlement communal dans son ensemble interférerait avec les caractéristiques du logement : il échapperait aux compétences communales et s’opposerait au principe de libéralisation”.

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