Séisme de Naples et Campi Flegrei, le commissaire extraordinaire aux interventions urgentes arrive

Séisme de Naples et Campi Flegrei, le commissaire extraordinaire aux interventions urgentes arrive
Séisme de Naples et Campi Flegrei, le commissaire extraordinaire aux interventions urgentes arrive

Aux Campi Flegrei, la terre tremble à nouveau 56 fois et réveille tout le monde en sursaut. Un autre essaim sismique a commencé à 3 h 48 et s’est terminé à 10 heures du matin, le choc le plus puissant atteignant une magnitude de 3,7 avec un épicentre à Quartier Pisciarelli tandis que la profondeur est d’un peu plus de deux kilomètres et demi. De nombreuses personnes sont descendues dans la rue, en particulier à Pozzuoli, la population étant désormais épuisée par les tremblements de terre continus et par la crainte que les tremblements de terre puissent causer davantage de dégâts aux habitations. Au centre de coordination des secours de la préfecture de Naples, aucun dégât n’a cependant été constaté après une discussion avec les centres opérationnels municipaux de Pozzuoli, Bacoli et Naples, la Protection civile nationale et la Région Campanie, les dirigeants de l’Observatoire du Vésuve. “Nous n’avons enregistré aucun dégât même si certaines familles sont descendues dans la rue” comme l’a précisé le préfet. Michele Di Bari, immédiatement après la réunion. Concernant le nouveau décret-loi annoncé par le ministre Nello MusumeciSuite au séisme de magnitude 4,4 du 20 mai qui a provoqué l’expulsion de nombreuses habitations, le préfet a ajouté que lors de la réunion « nous avons mis l’accent sur les mesures à assigner aux familles bénéficiaires d’ordres d’expulsion. Le mal-être de la population existe et nous devons l’accompagner de toutes nos forces mais aussi avec les mesures économiques qui sont en discussion.” Et précisément sur cette question, sa nomination comme commissaire extraordinaire pour les Campi Flegrei est désormais certaine : il aura pour tâche de coordonner les interventions qui seront définies dans le nouveau décret attendu dans les prochains jours. Pendant ce temps, le 21 juin, l’exercice du scénario 3 du décret 140, initialement prévu les 30 et 31 mai, se déroulera sur une seule journée.

Peur et controverse

Le sommeil des résidents a été perturbé par deux secousses espacées de 17 secondes, de magnitudes respectives 3,5 et 3, et peu après par une secousse encore plus forte, de magnitude 3,7. La reprise de l’activité sismique après deux semaines de calme apparent crée un profond malaise parmi la population, en particulier à Pozzuoli, où, selon le préfet de Bari, il y a « environ un millier de personnes qui sont hors de chez elles parce que la municipalité réalise une série des activités de surveillance, etc.”. Les craintes d’une intensification de l’activité sismique créent des craintes de nouvelles expulsions ou d’inutilisabilité, et parmi les groupes sociaux, nous essayons de comprendre quoi faire. Mais l’occasion est aussi de discuter avec le maire de Pouzzoles Gigi Manzoni. « Où diable sont les tentes ? Je suis dans la voiture avec 3 enfants depuis 4 ans : dommage, les gens doivent savoir à quel point nous sommes un maire sympa” accuse Maria B. “Cher maire, vous avez enlevé les rideaux, pourquoi ? Parce que nous pensons tourisme, été et esthétique ! Jusqu’où peut-on résister ? » ajoute Giusy G, tandis que Rita B., se tournant vers le maire, accuse : “Nous sommes dans la rue, s’il peut nous apporter des toilettes, même celles enlevées !”. Des polémiques qui s’ajoutent à celles des propriétaires des maisons expulsées, obligés par un arrêté syndical de “sécuriser immédiatement à leurs frais les bâtiments expulsés… Sinon nous risquons des poursuites pénales” qui ont déjà inondé vendredi par milliers la page des réseaux sociaux du maire. Manzoni, au point de l’obliger à supprimer son post. Beaucoup réclament également « l’état d’urgence et permettre à quiconque le souhaite de partir avec l’aide de l’État ». L’Observatoire vésuvienne de l’Institut national de géophysique et de volcanologie confirme que des essaims et des tremblements de terre sont encore probables. «Nous ne nous attendons pas à des magnitudes beaucoup plus importantes que celles enregistrées en mai, et nous n’avons pas non plus de signes d’une remontée du magma. Mais dans cette phase, la crise bradysismique continuera à se traduire par d’éventuels essaims sismiques, d’énergie similaire ou inférieure, conséquence du dégazage du magma en profondeur.”

L’urgence

Le préfet Michele Di Bari hier, il s’est dit conscient du “malaise de la population que nous devons accompagner de toutes nos forces mais aussi avec les mesures économiques qui sont en discussion”. Il y a actuellement « environ un millier de personnes qui se trouvent hors de chez elles », précisant qu’« un problème qui est abordé est celui de la construction illégale. Le mal-être de la population éloignée de chez soi doit être accompagné ; le gouvernement sur le terrain crée les meilleures conditions possibles pour que ce malaise soit atténué dans les plus brefs délais”. Lors de la réunion à la préfecture hier matin « nous avons mis l’accent sur les mesures à assigner aux familles bénéficiaires d’arrêtés d’expulsion. Il existe un dialogue très important avec la Direction de la Protection Civile nationale et régionale. Le gouvernement suit toutes ces phases avec une grande attention : le ministre Musumeci, le premier ministre Meloni, le ministre Piantedosi. Je crois que la question n’a jamais été mise en stand-by”, a conclu le préfet de Naples.

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