après Bonaccini, la Région Émilie-Romagne cherche un héritier. Le centre-droit devrait émerger

L’analyse des votes des partis de la Région aux élections européennes nous donne une image assez claire : le PD redevient le Première fête en Émilie-Romagne avec le 36,11% et le choc est polarisé avec Frères d’Italie qui poursuit le 28%, fondamentalement exactement le contraire de ce qui se passe au niveau national. Il est toujours préférable d’éviter de transférer des votes d’une élection à une autre, mais c’est de cette situation qu’il faut partir lorsque l’on envisage le défi des prochaines élections régionales imminentes. Chaque élection est une histoire en soi mais dans ce cas, les chiffres sont importants car nous ne votons en réalité que dans quelques mois. Par rapport à il y a cinq ans cla Ligue lance à la place qui s’arrête à 6,48% et aussi moi Cinq étoiles ils doivent se contenter d’une déception 7,17%. En regardant plutôt les alliés possibles de Schlein, la formation de Bonelli Et Fratoianni ce qui obtient le 6,53%; alors qu’ici aussi les deux listes réformistes distinctes échouent Les États-Unis d’Europe et l’action. Ce front n’a pas fait ce que le Parti démocrate a réussi à faire : rester uni entre des personnes différentes et la division due aux conflits personnels n’a pas été appréciée par les électeurs.

Le vote, Bruxelles et la succession à la Région

Le gouverneur sortant Stefano Bonaccini a en revanche obtenu un succès à grande échelle en encaissant 389 mille préférences dans la circonscription du Nord-Est (Émilie-Romagne, Vénétie, Frioul-Vénétie Julienne et Trentin-Haut-Adige), un succès qui l’aidera à la fois à tenter de donner les cartes pour son Succession et tous deux de conserver un siège au premier rang du parti, malgré l’émigration Bruxelles. Bonaccini est un homme de parti et cela l’a aidé à rester fidèle au secrétaire du Parti démocrate après l’amère déception de la défaite aux primaires. Elly Schlein et maintenant il profite des dividendes politiques de sa collaboration. Et le secrétaire le reçoit aussi, après avoir soutenu les listes avec divers représentants du secteur réformiste dans l’opposition du parti qui ont récompensé le parti dans les préférences.
Naturellement, le Parti démocrate ne peut pas se reposer sur ses lauriers car le défi de Régional c’est tout sauf facile et évident. En partie parce que celui qui sera choisi comme candidat de centre-gauche souffrira du fait d’être nouveau et moins connu que le gouverneur sortant ; et en partie parce que l’occasion qu’il y a cinq ans là-bas Ligue jeté, se trompant complètement sur la candidature, Frères d’Italie il ne le manquera peut-être pas.

La FdI et « l’as » d’une candidature issue de la société civile ?

Le groupe de Meloni, à l’exception du lieutenant Galéazzo Bignamion passe ici sous silence le problème auquel sont confrontés tous les partis à croissance rapide, la difficulté de créer un direction. Mais, s’inspirant des erreurs passées commises par la Ligue et par Salvini, il pourrait se concentrer sur une candidature de la société civile certainement plus insidieux pour le Parti démocrate.
Il est un dernier problème qu’il ne faut pas sous-estimer et qui concerne toutes les forces politiques, celui des électeurs qui ne vont plus aux urnes. L’Émilie-Romagne termine avec un participation digne de la 59%en baisse de huit points par rapport aux dernières élections européennes, et supérieur au chiffre du pays où moins de la moitié des Italiens ont voté.

L’Émilie-Romagne rouge n’est plus qu’un cliché

Habituellement de la participation on ne s’inquiète que quelques heures, à partir du moment où l’on comprend qu’il diminue jusqu’à la première sortie des urnes, où les perdants et les gagnants montent alors sur scène. Il y a dix ans, Bonaccini devenait président de la Région, mais les données de participation ont fait le tour de l’Italie et se sont arrêtées à un niveau historique et négatif. 37%un blesserdisait-on alors, pour la démocratie.
Les coalitions qui s’affronteront aux prochaines élections régionales devront nécessairement travailler sur cet aspect et surtout le Parti démocrate et le centre-gauche devront le faire pour éviter des surprises aux urnes dans une région qui n’a jamais été perdue jusqu’à présent. Pour le reste, il faut espérer que les candidats choisis par les partis auront la visibilité que mérite l’une des locomotives du pays. Le successeur de Bonaccini débutera avec les faveurs de prédiction mais le jeu reste à jouer car l’idée d’une Émilie-Romagne rouge, où le candidat de centre-gauche gagne de toute façon, n’est plus qu’un cliché depuis des années.

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