Le vote dans la région des Marches, première moitié au centre-droit. Osimo, Urbino et Recanati : 3 tours à récupérer

ANCONA Le jeu n’est pas encore terminé. Si 145 maires ont déjà été élus – même dans quatre des sept communes à double rotation – il en manque encore trois…

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ANCONA Le jeu n’est pas encore terminé. Si 145 maires ont déjà été élus – même dans quatre des sept communes à double tour – trois manquent encore. Les 23 et 24 juin, Osimo, Recanati et Urbino se rendront aux urnes et ce n’est qu’alors que les crédits d’un tour électoral qui, pour le moment, présente un net avantage pour le centre-droit. Le centre-gauche a réussi à défendre le fort de Pesaro, où Andrea Biancani (60,6%) l’a emporté largement au premier tour, mais dans le reste des grands centres de vote, le centre-droit s’est affirmé : à Ascoli avec le plébiscite pour Le rappel de Marco Fioravanti (74,1%), à Potenza Picena avec la reconfirmation de Noemi Tartabini (58,2%) et à Fano, où s’est produit le revirement qui a remis le brassard tricolore au membre de la Ligue du Nord Luca Serfilippi (50,5%).

La seconde moitié

Et même une municipalité comme Monte Urano, dirigée par le centre-gauche depuis 70 ans, a décidé de virer à droite. Une garantie est cependant la victoire du dem Palmiro Ucchielli à Vallefoglia avec près de 59% des préférences. Bref, cette seconde mi-temps sera utile au centre gauche pour tenter de reprendre du terrain et au centre droit pour arracher davantage de fiefs à ses adversaires. Surtout Osimo, où pendant 10 ans le dem Simone Pugnaloni a siégé au siège le plus élevé de la commune. En lice pour le relais seront Michela Glorio (en tête du peloton large) qui au premier tour a obtenu 40% des préférences et Francesco Pirani (34,9%) soutenu entre autres par Fratelli d’Italia et le civisme de Dino Latini. Sandro Antonelli (qui avait également obtenu l’aval de la Lega et de Forza Italia) est resté hors course : il sera le point de bascule qui décidera de l’issue de la consultation.

Les dépits

Et il n’est pas sûr qu’il soutienne Pirani, puisque sa candidature était en conflit ouvert avec Latini. Un dépit pourrait valoir la victoire à Glorio. Une guerre entre anciens alliés a également eu lieu à Recanati, cette fois dans la zone de centre-gauche : Antonio Bravi et Francesco Fiordomo. Et celui qui s’en sort le plus mal est le deuxième, qui n’a pas atteint la ligne d’arrivée du scrutin. Un conflit interne qui a failli livrer la ville au centre-droit dès le premier tour. Le candidat Emanuele Pepa s’est en effet contenté de 46,8% ; Bravi s’est arrêté à 27,5%, affaibli par Fiordomo qui, comme Antonelli dans Osimo, décidera du sort du duel de troisième roue.

Pour une respiration

Il y a ensuite le cas d’Urbino, où le maire sortant de centre-droit, Maurizio Gambini, n’a pas réussi le triplé du premier coup (il a obtenu 47,9% des voix) : il cherchera une revanche qui vaut un troisième mandat au deuxième tour, mais pour le suivre, il retrouvera à la tête du peloton large Federico Scaramucci, qui au premier tour a obtenu un bon classement avec 44,7% des préférences. Si les progressistes parvenaient à arracher Urbino au centre-droit, ils pourraient panser les blessures laissées par la défaite de Fano. Dans l’autre moitié du terrain, si le centre droit avait également conquis Osimo et Recanati, il aurait failli perdre ces élections administratives. Les deux camps savent bien quels sont les enjeux et tous les partis se préparent à une période (électorale) supplémentaire. Dans une région où le vent souffle fortement à droite, les trois défis pourraient représenter une nouvelle confirmation d’une tendance qui se consolide depuis 2020 ou le début d’un changement de direction. Qui va gagner?

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Courrier Adriatique

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