Cremona Sera – Quand il y avait le Supercinema (et avant cela le Moretto et le Reale). L’échec de l’idée de la Médiathèque

Cremona Sera – Quand il y avait le Supercinema (et avant cela le Moretto et le Reale). L’échec de l’idée de la Médiathèque
Cremona Sera – Quand il y avait le Supercinema (et avant cela le Moretto et le Reale). L’échec de l’idée de la Médiathèque

Encore le souvenir d’une ancienne salle de cinéma. C’était le Supercinéma entre via Goito et via Palestro. La salle construite en 1938 sur la base d’un projet de l’expert industriel Guido Tarsetti à l’occasion de la réforme d’un autre cinéma existant sur le site, appelé Cinema Reale-Moretto. L’accès à ce dernier se faisait via Goito et était géré par Giovanni Donzelli. Puis, en 1937, le lieu fut acheté par Renzo Cavalleri et démoli pour faire place au nouveau et luxueux cinéma : le Supercinema conçu par Tarsetti et construit par l’entreprise crémone Guido Carminati.

Le Supercinema est depuis longtemps un lieu privilégié pour voir les films actuels sur grand écran. Le public était immense, la galerie était également grande (très discrète et lieu idéal pour échanger des effusions lors de la projection du film) c’était la plus grande salle de Crémone. Tous les grands films des années cinquante et soixante sont passés par là. Les grands westerns sont à ne pas manquer.

C’est le 4 mai 2001 que le bâtiment qui abritait le Supercinéma a été vendu en concession au Ministère des Biens et des Activités culturelles pour une durée de 99 ans. Une zone a été identifiée, celle située entre via Palestro et via Goito, non loin de la Bibliothèque Gouvernementale, d’environ 870 m2. Grâce à un partenariat avec la municipalité de Crémone et l’entreprise municipale AEM, l’ancien bâtiment Supercinema a été acheté. En 2001, la société AemService reprend l’entreprise propriétaire de l’ancien Supercinema et accompagne le processus administratif et de planification qui aboutira à la signature de l’accord entre la municipalité de Crémone et le ministère du Bien culturel et du permis de construire correspondant.

L’intervention du projet a été estimée à quatre millions d’euros. Mais l’impondérable se produit : le 24 février 2004, lors des travaux de démolition de l’ancien Supercinema, dans le palais Ugolani Aschieri adjacent, l’un des plus anciens bâtiments de Crémone, de grandes fissures se sont ouvertes avec le détachement de portions de murs répartis dans tout le bâtiment. . ‘bâtiment. Les travaux ont été immédiatement suspendus et à partir de ce moment a commencé une longue procédure judiciaire qui a conduit à l’annulation du projet de médiathèque et au financement de la restauration et de la consolidation du Palais Ugolani Aschieri aux frais du Ministère des Biens Culturels. En fait, l’expertise de l’ingénieur. Sandro Mossi, au nom du Tribunal de Brescia, a souligné que les travaux commandés par le Ministère n’ont pas été réalisés comme prévu dans le projet souhaité par la Commune de Crémone, et le Ministère a donc été tenu responsable des dommages.

En 2009, un accord a été conclu entre le Ministère des Biens Culturels et les propriétaires du Palais Ugolani Aschieri pour la consolidation du bâtiment, travaux qui n’ont commencé qu’en 2014. Les interventions concernaient la consolidation des murs porteurs du Palais Ugolani Aschieri, la consolidation des voûtes, des escaliers, la liaison structurelle des étages et une importante structure en treillis d’acier qui soutient le mur d’enceinte sud du palais Ugolani Aschieri, qui apparaît très clairement vers l’élargissement de via Goito. En 2017, le conseil municipal a décidé d’intervenir avec la suppression de la palissade existante et de l’échafaudage en acier, l’écaillage et le replâtrage du mur ouest, la restauration d’une partie du revêtement de sol à l’intérieur de la zone (250 m2), la restauration, suite démolition des parties endommagées, de tout le trottoir adjacent à la zone et donnant sur Via Goito et Palestro, ainsi que la construction d’un système d’éclairage. L’intention est de créer un espace public permettant aux gens de s’arrêter et de se rencontrer, avec des installations minimales et temporaires en attente d’un aménagement définitif. En 2019, la place porte le nom de Mario Coppetti : un lieu de rencontre, avec des bancs élégants, des belvédères, des coins ombragés et une fresque murale sur le thème du cinéma comme toile de fond, selon les intentions de l’administration municipale. Malheureusement, le résultat est là, aux yeux de tous.

Malheureusement, plus de cinéma ni de médiathèque mais un espace ouvert anonyme (du nom du sculpteur et patriote Mario Coppetti) et la mémoire des films anciens.

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