Del Vecchio, Gemmi, Sogliano : c’est ainsi que le directeur sportif de Vérone est revenu à imposer un modèle | TgGiallolu

Del Vecchio, Gemmi, Sogliano : c’est ainsi que le directeur sportif de Vérone est revenu à imposer un modèle | TgGiallolu
Del Vecchio, Gemmi, Sogliano : c’est ainsi que le directeur sportif de Vérone est revenu à imposer un modèle | TgGiallolu

Au lendemain du limogeage de Padoue, expulsé après avoir remporté le derby contre Triestina, Sean Sogliano apparaissait comme un directeur sportif sans avenir. Le Gênes du 777 Partners l’avait recherché mais rien n’en est sorti. Sogliano, rude et bourru, semblait à l’opposé de ce qu’exigeait le football moderne. Oui des hommes au service des présidents, des DS réduits au rôle de majordomes, accessoires inutiles, sans pouvoir ni charisme. Le contraire de Sogliano. Qui a toujours voulu travailler de manière indépendante, se plaçant dans des catégories qui ne lui appartenaient pas car “le football est le football, aussi bien en Serie C qu’en Serie A”.

Depuis ce jour, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et tandis qu’à Padoue on va d’un échec à l’autre, Sogliano à Vérone a accompli deux miracles. Un salut après un play-off, une souffrance belle, incroyable. Et miraculeux, traversé par une révolution et beaucoup d’idées de marché. C’est ainsi que la méthode Sogliano-Setti revient à la mode. Chaîne très courte, rôles clairs, pouvoir du vestiaire et de la partie sportive entre les mains du directeur sportif, un administrateur qui est à sa place et qui regarde les comptes de l’entreprise (Gioè).

Aujourd’hui, le modèle semble revenir à la mode. Du moins dans les clubs où le football vaut plus que la politique. C’est pourquoi, en ce moment, à Empoli, ils ont choisi un homme de Sogliano : Roberto Gemmi. Bras droit de peu de paroles et de nombreux faits, Gemmi a travaillé dans des lieux tumultueux pour obtenir salut et satisfaction. Maintenant, la Serie A arrive aussi pour lui, où il se battra pour le salut contre son ami Sean.

Une chance importante également pour Gennaro Delvecchio, que Sogliano a amené à Vérone comme fidèle écuyer. Delvecchio a usé au moins trois paires de chaussures en parcourant des kilomètres dans tous les domaines du monde. Il ira désormais à Cosenza où il travaillera aux côtés d’un autre ancien artisan du football : Ursino qui a construit des miracles en série à Crotone, découvrant à plusieurs reprises entraîneurs et joueurs, de Gasperini à Juric.

Bref, comme le disait il y a quelques années Graziano Battistini, un agent très estimé, le « système » de Sogliano est de nouveau à la mode. Grâce à l’intuition de Setti, qui a mis de côté ses vieilles rancunes et a rappelé son vieil ami au chevet de la Hellas « presque » mourante.

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