«Les Pouilles, une terre de pont pour la comparaison»

Les destinées du « nouveau » monde en terre de pont de dialogue. Là Pouilles avant-poste d’accueil et d’innovation, d’avenir et d’espoirs, il sera pendant trois jours le scénario pour élaborer des stratégies à moyen et long terme sur les dossiers et défis cruciaux d’aujourd’hui et de demain. Les trois jours de G7 a présidence italienne et le sommet des dirigeants du monde prennent de plus en plus les contours d’un carrefour politique et diplomatique mondial. Borgo Egnazia, Fasano, sera le cœur de l’histoire, et les raisons de ce choix sont expliquées au “Nuovo Quotidiano di Puglia” par la Première ministre Giorgia Meloni : « L’Italie – dit-elle – a choisi les Pouilles comme siège de la rencontre des dirigeants. sommet parce que c’est une terre qui a historiquement représenté un pont entre l’Ouest et l’Est, une terre de dialogue et d’affrontement au centre de la Méditerranée, la « mer du milieu » qui relie les deux grands espaces maritimes du globe, l’Atlantique au d’un côté et l’Indo-Pacifique de l’autre”. C’est aussi une référence à des symboles, qui sont pourtant substance, contenu, horizon : la mer, rappelle Meloni, « est également représentée dans le logo de la présidence italienne du G7, aux côtés d’un autre symbole de l’identité nationale : la mer séculaire. olivier, avec ses racines solides et ses branches projetées vers le futur. Et parmi les branches, sept olives représentant les sept Nations et leur coopération face aux défis mondiaux. »

Les fichiers

Parmi les questions les plus urgentes et les plus brûlantes abordées lors de l’événement de trois jours à Borgo Egnazia figure sans aucun doute l’invasion russe de l’Ukraine. Et c’est aussi pour cette raison que le face-à-face entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre ukrainien Volodymyr Zelensky, prévu demain, est particulièrement attendu. Une bonne partie du travail du G7 et du document La finale sera justement monopolisée par la tentative, espérée par beaucoup et désormais concrète, de marquer un tournant, avec une nouvelle alerte à Poutine et surtout parvenir à un accord désormais proche sur les bénéfices supplémentaires des actifs russes pour soutenir le fonds de solidarité. pour l’Ukraine avec 50 milliards de dollars.
Biden est déjà là : c’est la première fois qu’un président américain Pouilles elle a officiellement eu lieu hier à 22h45, lorsque l’imposant Air Force One a atterri sur la piste de l’aéroport blindé de Brindisi. Biden descend des marches, sourit et salue la délégation institutionnelle composée de l’ambassadeur des États-Unis en Italie Jack Markell (accompagné de son épouse), de l’ambassadeur étoilé près le Saint-Siège Joseph Donnelly (également accompagné de son épouse), du cérémonial chef de la Farnesina Bruno Antonio Pasquino et par le préfet de Brindisi Luigi Carnevale. Un piquet de forces militaires l’attendait également. L’arrivée de l’Air Force avait été précédée, 25 minutes plus tôt, par l’atterrissage de deux hélicoptères et de trois CH-47 Chinook, tous en provenance des États-Unis. Immédiatement après le bref salut, Biden est monté à bord de l’un des hélicoptères : une destination top secrète, mais selon toute vraisemblance Borgo Egnazia.

Les comparaisons

À partir d’aujourd’hui, dans le complexe ultra-luxueux, il n’y aura pas que les sept « grands » : le sommet dirigé par l’Italie s’ouvre au monde pour aller « hors de la forteresse », et le Premier ministre Meloni a étendu l’invitation à cinq organisations internationales. (dont l’ONU) et une douzaine de pays invités, dont des séances thématiques et des réunions bilatérales. Monde « nouveau », monde « ouvert », de la coopération égalitaire avec l’Afrique au regard tourné vers le Sud global. Et le carton d’invitation aux nombreux pays de proximité est un avertissement fort : des chefs d’État éloignés les uns des autres ne se rencontreront pas seulement géographiquement.
Le tour de table à Borgo Egnazia commence déjà ce matin, avec le point culminant de la journée dans l’après-midi : une double séance sur l’Ukraine, dont une avec la participation de Zelensky. En plus de la photo de famille rituelle, le soir, il y aura un dîner au Castello Svevo de Brindisi avec le chef de l’Etat Sergio Mattarella.
Mais demain, l’invité de couverture sera le pape François : c’est la première fois, historiquement, qu’un pontife se retrouve à la table des sept dirigeants. Le thème de la séance, fortement souhaité par le Premier ministre Meloni, sera d’actualité : l’intelligence artificielle, les opportunités et les contraintes éthiques et réglementaires. La série de dossiers présentés sur la table du G7 en dit long sur le moment historique entre risques et espoirs : les scénarios en Afrique et en migration, avec d’inévitables références au plan Mattei ; les dossiers économiques, de la compétitivité avec la Chine au libre marché, jusqu’à la fiscalité mondiale ; l’accent est mis sur l’Indo-Pacifique, puis sur la santé et le handicap.
Les trois jours se déroulent dans une phase pleine de transitions fondamentales : les élections européennes, les démarches pour l’UE, la veille de la Conférence de paix sur l’Ukraine prévue ce week-end en Suisse, l’effort maximum pour la trêve à Gaza.
Mais ces heures sont avant tout celles de la médiation et des dépôts sur le dossier ukrainien. Le signal se veut péremptoire, mais l’attention se porte surtout sur l’accord concernant les atouts russes susmentionnés : un point d’équilibre et partagé sera atteint entre la pression américaine et la prudence européenne, les distances sont (étaient) de nature technique sur les outils et les canaux à utiliser. les 50 milliards. Biden rassurera encore Zelensky sur l’engagement américain en Ukraine, un match désormais vital pour le monde libre. Le dialogue et l’espoir ne peuvent passer que par ce pont idéal qu’est les Pouilles.

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Journal des Pouilles

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