Pordenone. Une jeune de vingt ans violée par un immigré alors qu’elle rentrait chez elle à la fin de son quart de travail

PORDENONE – Pont Adam et Eve, entre samedi et dimanche soir, obscurité et silence interrompus uniquement par le passage des voitures. Il est une heure du matin et, même s’il s’agit d’un…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrire à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PORDÉNONE – Pont Adam et Eve, entre samedi et dimanche soir, obscurité et silence rompus uniquement par le passage des voitures. Il est une heure du matin et, bien que ce soit un week-end, il n’y a personne dans le quartier de la Santissima. Une fille a fini son travail et rentre chez elle. Elle est fatiguée, elle a hâte de se reposer. Elle marche plongée dans ses pensées, il ne reste plus que quelques centaines de mètres à parcourir et elle sera chez elle. Le plus horrible des cauchemars éclate une fois le pont traversé, lorsque un inconnu l’attaque et l’entraîne dans la végétation du talus de Noncello. Elle crie, tente de se défendre, mais ne peut rien contre la fureur qui la maltraite. La jeune femme, âgée de moins de vingt ans, a été contrainte de subir des violences sexuelles à deux pas du centre de la part d’un immigré que les carabiniers de la compagnie Pordenone tentent d’identifier depuis quatre jours.

LES SECOURISTES

La jeune fille est sous le choc lorsqu’elle appelle le 112. Elle a besoin d’aide, de soins et d’une assistance psychologique. Outre le personnel soignant, une patrouille de militaires Radiomobile intervient également. La police rassemble les premiers éléments utiles pour lancer la recherche du violeur dans le centre et à proximité immédiatele long du périphérique, dans la gare, dans les quartiers Grazie et Borgomeduna. Aux urgences, on active le protocole opérationnel qui indique les procédures médico-légales à suivre en cas de violence sexuelle, afin de gérer correctement les données qui auront une pertinence probante. La victime n’a jamais été laissée seule à Santa Maria degli Angeli et a reçu toute l’assistance nécessaire dans ces terribles cas.

LES ENQUÊTES

À l’heure actuelle le seul fait certain est que l’agresseur est un immigré. Il a peut-être suivi la jeune fille à partir du moment où elle a quitté son lieu de travail, la suivant jusqu’à ce qu’elle passe devant le Noncello, où il lui a ensuite tendu une embuscade. Les enquêteurs ont examiné toutes les caméras municipales présentes dans le centre historique et dans la zone de l’attaque dans l’espoir d’identifier le violeur qui poursuivait la victime depuis sa sortie du travail jusqu’au pont Adam et Eve. La confidentialité est maximale concernant l’affaire. On attend également beaucoup de l’analyse des vêtements de la jeune fille, où l’on s’attend à trouver des traces biologiques de l’inconnu, éléments utiles alors qu’il devrait y avoir la possibilité d’effectuer une comparaison génétique avec un suspect.

LA PRÉCÉDENTE

Le cas de l’infirmière qui a été agressée la nuit, à la fin de son service, alors qu’elle allait récupérer sa voiture remonte à il y a exactement un an. La femme a réagi malgré avoir été projetée au sol et a réussi à appeler le 112. et de signaler directement les violences sexuelles dont il était victime. Elle parvint quand même à se libérer pendant qu’il essayait de se couvrir la bouche et de lui mordre le doigt. C’est à ce moment-là qu’elle réussit à appeler le numéro d’urgence unique. Lorsque l’immigré s’est rendu compte qu’il parlait à la police d’État, il s’est enfui vers Viale Venezia. Il a été arrêté peu après via Brentella à Porcia. Azeem Hussain, 23 ans, demandeur d’asile pakistanais accueilli dans le centre via Comina 1 à Pordenone, a été condamné à 4 ans et 6 mois de prison pour agression sexuelle en janvier dernier. Le tribunal a ordonné son expulsion à la fin de sa peine. En juin dernier également, certaines femmes de Pordenone ont déclaré avoir été harcelées ou approchées dans la rue, le soir ou la nuit, par un immigré qui réclamait des services sexuels.

PEUR

Avec l’affaire de samedi soir, la peur revient dans la ville. Le quartier de la Santissima est très fréquenté, de jour comme de nuit, par les immigrés, notamment les Afghans et les Pakistanais auprès desquels chacun peut se procurer de la drogue. Les rives du Noncello sont devenues leur lieu de rendez-vous et peu importe si la police continue à effectuer des contrôles. Samedi également, vers 19 heures, deux factions d’immigrés se sont affrontées dans la Viale Treviso, près du passage souterrain de la voie ferrée : deux ont été poignardés. Ce sont des situations génératrices d’insécurité. Et pas seulement auprès des femmes qui traversent le quartier à pied ou à vélo.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Gazzettino

X

PREV Une semaine à la Maturità, le guide des étudiants de Bergame
NEXT Trani : « À la découverte de la lune »