l’accusé pourrait être libéré en octobre

Meurtre de Tupputi. Le propriétaire de « Morrison’s revolution » a été tué le 11 avril 2022 dans son restaurant

La dernière audience, vendredi dernier, a été reportée au 21 juin où sera entendu Enzo Kermol, l’un des consultants du prévenu. Il s’agit du procès concernant l’assassinat du barman de Barletta, Giuseppe Tupputi, en cours devant la Cour d’Assises de Trani. Le propriétaire de « Morrison’s revolution » a été tué le 11 avril 2022 dans son restaurant. Pasquale Rutigliano, l’assassin présumé, est accusé d’homicide volontaire, de possession illégale d’arme à feu et de violation de la surveillance spéciale.

L’audience

Au cours du procès, des documents d’enquête ont été acquis, notamment la vidéo des caméras de surveillance de l’entreprise qui montre ce qui s’est passé, et les témoins à charge ont été interrogés. Parmi eux, non seulement le beau-père de Tupputi, Pietro Musti, qui a été témoin de l’événement car il se trouvait devant le bar et qui a été le premier à aider la victime, mais aussi les médecins légistes qui ont procédé aux constatations et travaillé sur la reconstitution de la dynamique du meurtre et de la trajectoire des balles du pistolet de calibre neuf utilisé pour les tirer.

La reconstruction

Tupputi aurait été tué simplement pour avoir demandé à son assassin de quitter le bar. Après une confrontation verbale près du comptoir, comme le montrent les images, Rutigliano a reculé de deux pas, a sorti l’arme de son sac et a tiré deux coups de feu coup sur coup et un troisième un instant plus tard. Les balles ont touché la victime au cœur, à la poitrine et aux poumons. Rutigliano a été arrêté à Trani par la police la nuit suivante.

Un papa attentionné

Les amis et la famille du barman, qui a laissé derrière lui sa femme Giusi et ses deux petites filles, parlent d’un père attentif et présent. La veuve est assistée par l’avocat Carmine Di Paola tandis que Francesco Piccolo défend la mère et les sœurs de Tupputi. Claudio et Giuseppe Cioce sont les avocats de Pasquale Rutigliano, dont la détention provisoire prend fin en octobre prochain. Si le procès n’aboutit pas d’ici là, il pourrait être libéré.

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