les premières images dans les journaux du nouveau port commercial de Salerne

les premières images dans les journaux du nouveau port commercial de Salerne
les premières images dans les journaux du nouveau port commercial de Salerne

La photographie d’aperçu des contours du nouveau port de commerce apparaît dans les pages de Salerne du journal Il Mattino. Les dés sont désormais jetés, la longue controverse entre « Occidentaux » Et « Orientalistes » qui veut le port à l’est, sur la partie de la côte à l’intérieur de laquelle serait construite la zone industrielle, est résolu par la victoire du premier : le port se développera là où il est. L’engagement dans ce sens du le maire Alfonso Mennaen connexion avec Fiorentino Sullo, ministre des Travaux publics. Pourtant l’affrontement est sans fin, entre les deux superpartis qui ne coïncident pas avec les alignements politiques mais qui les traversent dans une large mesure longitudinalement, changeant les équilibres, les alliances et les oppositions traditionnelles qui peuvent encore être résumées dans le dicton populaire classique «Si Saliern teness ‘u puort’, Napule fuss’ muort».

Le ministre Sullo participe à une réunion longue et très animée à Salerne et écoute également attentivement les partisans de la thèse orientaliste, avec Francesco Cacciatore devant. Il y a une grande responsabilité à assumer, le destin de la ville se trouve à un carrefour historique. Le président du Conseil Supérieur des Travaux Publics, Rinaldi, bien qu’il soit également d’accord avec l’orientation occidentale déjà officiellement adoptée par le projet ministériel, propose de confier une enquête décisive sur le problème à un spécialiste au prestige incontesté.

La tâche est confiée au recteur de l’Université de Padoue, le professeur Guido Ferro, ce qu’il ne veut cependant pas accepter. Il est déprimé, il a récemment perdu sa femme. Le maire Menna, comme il le rappelle lui-même dans le livre « Cent ans à Salerne » de Gaetano Giordano, se rend personnellement à Padoue et parvient à le convaincre. Ferro a déménagé à Salerne pendant plus d’un mois, a étudié les fonds marins, les courants, s’est documenté avec un soin incroyable. Il est tellement passionné par la tâche qu’il ne demande même pas d’honoraires, il se contente d’un remboursement de frais. L’essentiel de son rapport était que les anciens avaient bien vu, que ce point était le plus approprié pour construire le nouveau port de commerce. Aujourd’hui, le port de Salerne est redevenu le pont qui relie la ville à la mer Méditerranée et au monde entier et constitue l’une des réalités productives les plus dynamiques et les plus importantes du Sud. Cependant, le regret d’avoir perdu à jamais demeure les établissements balnéaires qui jusqu’à la fin des années 1960 a animé cette partie de Salerne dans une continuité idéale avec la côte amalfitaine.

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