« Douze mille » logements vacants ? Tosetto dans le collimateur de Colombara

« Douze mille » logements vacants ? Tosetto dans le collimateur de Colombara
« Douze mille » logements vacants ? Tosetto dans le collimateur de Colombara

Il y a deux jours, lors de la mairie de Vicence, le conseiller PD Angelo Tonello a découvert de facto, grâce au centre informatique municipal, “un fait sensationnel et inquiétant”. Il y a jusqu’à « 12 000 » appartements vacants dans la ville. A ce moment-là, un autre représentant de la majorité de centre-gauche, Raffaele Colombara (du parti civique Per una grande Vicenza – PgV) joue avec son collègue : et s’adresse au conseil municipal dirigé par le maire démocrate Giacomo Possamai une torpille hautement explosive sous forme de requête. Qui a été rédigé aujourd’hui le 13 juin.

Mais la véritable cible de la loi d’inspection signée par Colombara est le conseiller aux services sociaux Matteo Tosetto : il a longtemps été détesté par une partie de la majorité également en raison de son passé très récent au centre-droit. “Ce chiffre, bien que partiellement justifiable par des résidences secondaires ou des propriétés inutilisables, représente en tout cas – lit-on – un chiffre significatif qui contraste fortement avec la crise du logement qui touche de nombreuses familles à Vicence”. Puis un autre coup: «En vue d’une prochaine session de la Commission du Conseil consacrée à ce sujet… il est essentiel de présenter au préalable une analyse actualisée et complète des éléments cognitifs et des réponses nécessaires et urgentes pour faire face à la crise». En fait, de manière abstraite, le stock total de bâtiments vacants dépasserait de loin les demandes. Et c’est pourquoi, depuis des années, dans la ville, certains parlent de la domination de la spéculation immobilière sur les besoins des familles et des travailleurs.

UNE DOUBLE LECTURE
En tout cas, les propos de Colombara (sur la photo) sont clairs : mais ils se prêtent à une double lecture. Un de plus superficiel et un de plus typique de la trame de fond. En effet, depuis des années, divers milieux sociaux et syndicaux s’opposent à un kombinat aussi occulte que hétéropartisan et dirigé par certains grands acteurs de l’immobilier. Dont l’objectif premier serait d’affaiblir les politiques de location de logements sociaux à loyer aidé ou ultra aidé, dans le but ultime de faciliter les revenus immobiliers. Il n’est pas encore clair si l’orientation de Colombara s’inscrit dans cette tendance. Aussi parce que Vicence, au moins depuis la fin des années 90, si l’électeur se tourne vers le centre-droit ou vers le centre-gauche, est une ville anthropologiquement peu vouée aux politiques sociales massives. Tandis que, comme le disait l’ancien conseiller municipal Fulvio Rebesani, Vicence elle-même est beaucoup plus proche de l’idée selon laquelle les lois du marché régissent la relation entre l’offre et la demande.

Mais malgré tout, la dureté des questions posées noir sur blanc par l’édile demeure. « Concernant l’urgence du logement, Quelles initiatives concrètes ont été entreprises par l’administration communale au cours des dix dernières années ? Lesquels spécifiquement pour favoriser les rencontres entre propriétaires de logements vides et citoyens à la recherche d’un logement ? Quels ont été les résultats obtenus grâce à ces initiatives ? Les doutes de PgV revêtent également une certaine importance parce que la ville a toujours disposé de données sur les logements vacants il a navigué sur huit mille unités. Et c’est dans ce sens que Colombara demande à l’administration d’explorer un chiffre qui pourrait être interprété de diverses manières.

LE TABOU
Vous trouverez ci-dessous un autre stock de demandes. «En référence aux 12 mille appartements vides, il est jugé approprié de diviser les données en catégories et groupes sociaux les plus touchés par la difficulté d’accès au logement». Face à tout cela, Colombara demande quelles lignes directrices l’administration entend adopter pour utiliser les fonds provenant de la vente des logements sociaux pour le plan de restructuration approuvé par la mairie. Par ailleurs, la séparation des données constitue depuis des années une sorte de tabou dans la mesure où, malgré les majorités alternées, les archives du Home Office n’ont jamais fourni de statistiques précises au millimètre près.

Et surtout l’exposant de PgV il veut savoir quel est le timing exact “pour le démarrage du plan de restructuration et son achèvement”. Il s’agit d’une étape clé pour Colombara, même sans références apparentes, avec cette question il semble craindre que derrière le projet de vente publique se cache un projet visant non pas à renforcer le patrimoine public mais plutôt la contrepartie privée d’une future négociation du Palais Trissino avec certains opérateurs de grande taille.

A tel point que les dernières questions distillées par Colombara peuvent être lues dans ce contexte : « Quels nouveaux types d’actions et d’incitations sont prévus pour les propriétaires de logements vides qui décident de les mettre à disposition sur le marché locatif à des prix contrôlés, considérés comme le Les dernières actions, comme l’avis d’urgence logement 2023, n’ont pas rencontré de réponse significative ? Quelles mesures de soutien sont prévues pour les familles qui se trouvent dans des conditions de logement particulièrement critiques ?”. Justement, l’« Avis d’urgence à domicile », présenté en grande pompe par l’exécutif municipal l’année dernière, il a été immédiatement accueilli froidement du syndicat des locataires Sunia : que immédiatement il a dit qu’il était sceptique.

LE PAYSAGE
Si la manœuvre de Colombara est une manœuvre improvisée ou si, au même moment, dans la salle Bernarda, quelqu’un a souligné les points faibles de la politique du logement exposée par Tosetto pour lui retirer le contrôle du rapport, seul le temps nous le dira. Cependant, la gravité de la situation du logement reste au second plan. Depuis des décennies, une partie importante de la ville se trouve dans des conditions proches de la dégradation ou de la dégradation tout court, sans que les institutions ne fassent leur devoir. C’est du moins le cri d’alarme lancé depuis le début des années 2000 par le syndicat des locataires Sunia-Cgil ainsi que par de nombreux sigles populaires. Entre autres, la disponibilité de logements pour les nécessiteux et les jeunesa été le cheval de bataille le plus important de la campagne électorale qui, l’année dernière, a conduit Possamai à remporter la bataille contre le centre-droit pour le poste de maire.

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