un homme, marié, un emploi salarié et une hypothèque à payer. Plus de 4 mille demandes d’aide à Caritas

La perte d’emploi peut être la source du problème. Mais pour commencer accumuler des dettes même une baisse des revenus due à des licenciements ou à la perte d’un client peut suffire. Ou un séparation ou frais médicaux imprévus. Pour certains, la situation est compromise en raison de habitude de jeumais aussi la flambée des coûts des factures et des achats peuvent ruiner le plan de remboursement de l’hypothèque, et l’endettement se présente alors comme la seule option.

Cela se passe en Lombardie, à Milan et en province. Souvent, sans que les parents, les amis ou les voisins ne le sachent, il y a quelqu’un qui se retrouve dans spirale de la dette et, assez souvent, des dieux prêts à usure. Il est impossible de mesurer précisément l’ampleur d’un phénomène qui reste presque toujours caché, mais en vingt ans d’activité en faveur des victimes, le Fondation San Bernardino il a calculé quelques chiffres qui vous donnent une idée. Aux portes de la Fondation créée en 2004 par Mgr Dionigi Tettamanzi et qui opère à travers la Caritas de Lombardie, se trouvaient 4 773 personnes en difficulté financière et surendettées et pour 479 d’entre eux, des interventions de garantie ou de décaissement direct ont été développées, pour un total de 5 millions 803 mille euros. Ressources provenant à 51% du Ministère des Finances et à 49% des fonds 8 pour mille véhiculés par les diocèses lombardsdestiné à la constitution de fonds de garantie et d’aides diverses.

Le principal instrument, en effet, sont précisément les garanties que San Bernardino offre aux institutions bancaires avec lesquelles il parvient à conclure des accords de prêts à des personnes qui ont besoin de rembourser de lourdes dettes. «Nous avons assuré un soutien concret à chacun, pour éviter qu’il ne soit victime de stratagèmes illégaux. – explique le président Luciano Gualzetti -. Il s’agit d’individus qui ne sont pas nécessairement pauvres, mais qui sont lourdement endettés parce qu’ils ne savent pas gérer adéquatement leur argent. Ce sont des gens poussés par le système non pas à épargner, mais à investir instruments financiers risqués; convaincu de souscrire à des plans de financement qui, à un moment donné, en cas de dépenses imprévues ou de baisses de revenus, s’avèrent intenables ; poussés à une consommation non essentielle et excessive par rapport aux revenus, marqués par des addictions compulsives, victimes d’arnaques, de plus en plus en ligne. Nous avons évité qu’ils finissent dans les circuits de l’usure».

Parmi les bénéficiaires du soutien de la Fondation, les hommes prédominent, mariés, titulaires d’un diplôme d’études secondaires, salariés du secteur privé, bénéficiant d’hypothèques ou de prêts à court terme d’une valeur moyenne de 23 mille euros ou d’un prêt à moyen-long terme de 76 mille euros, à rembourser avec une mensualité moyenne de 914 euros et qui touche plus de 55% sur un revenu moyen de 1 148 euros par mois. «L’argent usuré est comme le sang infecté – a déclaré Mgr Mario Delpini lors de la présentation du budget de la Fondation à l’Université catholique – et il existe une partie grise de la société qui est directement liée au crime». Il parle ensuite des difficultés économiques de beaucoup de personnes vivant à Milan et pointe du doigt la politique : “Nous avons besoin de solidarité des voix critiques, nous devons défier le système qui génère ces situations”.

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