la première édition du cours national théorique-pratique Sifo à Grosseto

Les responsables scientifiques Michele Bindi et Antonella Risoli : “Partager les meilleures pratiques”

Publié :14-06-2024 11:55

Dernière mise à jour:14-06-2024 11:55


ROME – Il ouvre aujourd’hui à Grosseto la Préparation Cours Pratique SIFO en nutrition parentérale (14-15 juin, Hôpital Misericordia), événement national de formation axé sur la contribution du pharmacien hospitalier dans la phase de préparation de formulations nutritionnelles personnalisées. Les responsables scientifiques de l’événement sont Michele Bindi (USL Toscane Compagnie du Sud-Est, Hôpital Misericordia de Grosseto) e Antonella Risoli (Hôpital de Cosenza), tous deux membres du Domaine Scientifique SIFO Maladies métaboliques, malnutrition et nutrition clinique.

Le cours s’adresse à un nombre limité de pharmaciens hospitaliers et a reçu une large attention professionnelle, et ce n’est pas surprenant (étant donné l’épuisement des places disponibles) est déjà prévu pour les éditions ultérieures, de manière à pouvoir répondre pleinement aux besoins de formation de ceux de toutes les Régions qui ont déjà manifesté leur intérêt à participer. Intérêt qui s’est également accru en raison de la possibilité de réaliser les différentes séances au sein d’une structure hospitalière importante (parmi les plus importantes d’Italie centrale), garantissant ainsi l’intégration de la formation théorique et pratique « double track » en un seul lieu.

Pourquoi l’Espace Scientifique SIFO a-t-il décidé de proposer une formation axée sur ce thème ? “Nous avons proposé cette formation», répond Michele Bindi, «parce que nous sommes particulièrement intéressés par la diffusion et le partage des connaissances sur la partie pratique de la mise en place des poches de nutrition parentérale en pharmacie hospitalière. Les préparations de mélanges nutritionnels personnalisés représentent des outils nutritionnels et pharmacologiques indispensables et le pharmacien hospitalier, avec sa contribution professionnelle et managériale dans la phase de préparation des formulations personnalisées, est un acteur fondamental pour garantir la qualité et la sécurité de l’ensemble du processus”.

Le principal objectif pédagogique de l’événement», souligne Antonella Risoli, «c’est le partage d’expériences et de bonnes pratiques. En tant qu’Espace Nutrition SIFO, nous nous sommes donné l’impératif de partager notre expérience, nos connaissances et notre envie de faire. Si tel est notre chemin, alors il est essentiel de viser le partage de ces expériences directes que chacun de nous vit quotidiennement dans sa propre réalité. De cette manière, ceux qui souhaitent ou doivent commencer un travail en nutrition parentérale au sein de leur propre hôpital peuvent profiter des différentes expériences pour pouvoir adapter ce qu’ils apprennent à leurs besoins spécifiques”.

Les deux jours de Grosseto prévoient trois séances Caractéristiques: Nutrition de genre, Gestion du laboratoire de Compounding et enfin, un Laboratoire pratique de préparation de sachets pour la Nutrition Parentérale. Pourquoi une séance d’ouverture spécifique dédiée à la nutrition de genre ? « Des sexes différents signifient des besoins nutritionnels différents, qui évoluent différemment au cours de la vie », répond Bindi. « C’est le principe de base de la nutrition de genre qui applique les principes fondamentaux de la médecine du genre au domaine de la nutrition. Les premières études sur le sujet, qui remontent aux années 1990, sont dues à la cardiologue américaine Bernadine Patricia Healy et depuis, on sait combien il est important, dans le domaine de la santé, de prendre en compte les différences entre les hommes et les femmes. , du point de vue de la maladie, des facteurs de risque, de la physiologie et, enfin et surtout, du rôle qu’ils jouent dans la société. Enfin, le moment est venu de reconnaître que les besoins, même d’un point de vue nutritionnel, sont différents selon le sexe. » Michele Bindi poursuit : «Dans le domaine médical, nous avons toujours mené des études et proposé des solutions basées sur le sexe masculin, sans considérer que la nutrition a surtout une influence décisive sur les pathologies dont nous souffrons le plus fréquemment, comme les maladies chroniques-dégénératives.. Et surtout sans considérer que l’alimentation joue un rôle si important qu’elle influence non seulement le développement de ces pathologies, mais même leur « transmission » transgénérationnelle au cours de la grossesse. C’est pourquoi notre domaine scientifique a décidé de consacrer une séance entière à la nutrition de genre précisément parce que la nutrition parentérale nous donne la possibilité de personnaliser le sac nutritionnel en fonction du sexe, du type et des besoins spécifiques du patient”.

Le cours propose un mélange de communications frontales et d’ateliers. Pourquoi avez-vous le choix d’un événement qui intègre ainsi le « savoir » et le « savoir-faire » ? « La réponse est simple », poursuit Risoli : « Faire les choses plutôt que simplement les écouter donne des résultats d’entraînement totalement différents. Le Groupe Nutrition a la particularité d’être étroitement lié à la galénique stérile, et donc pour nous promouvoir les façons de faire est d’une importance fondamentale. Dans ce cours nous avons donc prévu une séance qui explique comment on fait les choses et essayer de les faire directement. Créer soi-même des produits nutritionnels personnalisés permet de faire une plus grande autocritique à l’égard de sa pratique, de se poser des questions et de rechercher une solution adaptée et pratique sur laquelle seuls ceux qui travaillent à ce moment-là, avec leurs propres moyens disponibles, peut répondre. »

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