Euro 2024, le bilan Italie-Albanie

L’Italie subit un filet froid, réagit, domine partout, mais manque de cynisme et ne parvient pas à le clôturer, risquant un match nul en finale. L’équipe nationale de Spalletti a fait une bonne première apparition au Championnat d’Europe allemand, mais seulement pour le match et le résultat final – ce qui n’est pas une mince affaire – car ce qui manque, c’est la malveillance. Chiesa et Barella ont bien fait au niveau individuel, tandis que le collectif a évolué en gardant ses départements courts et en trouvant toujours le troisième homme, mais n’a pas réussi à se montrer aussi incisif qu’il le devrait dans les tout derniers mètres. L’Albanie souffre tout au long du match, mais a le mérite de toujours s’accrocher et de frôler une égalisation sensationnelle à la quatre-vingt-dixième. Avec l’Espagne et la Croatie il faudra quelque chose de plus.

ITALIE

Donnarumma 7 : il prend le but froidement au bout de 24 secondes, c’est sur son poteau, mais celui de Bajrami est une torpille. Puis jamais vraiment engagé tout au long du match, jusqu’à ce qu’il sauve le résultat à la quatre-vingt-dixième minute, bloquant Manaj à la sortie.

Par Lorenzo 6: match plus conservateur que d’habitude, pour se méfier des attaques de Seferi. Cependant, lorsqu’il parvient à pousser, il pénètre facilement la couche défensive albanaise.

Bâtons 6.5 : il ne parvient pas à contenir Bajrami sur le but, mais se rattrape ensuite en assurant l’égalisation d’une tête. Il devient alors dominant en défense, agissant comme un meneur de jeu profond aux côtés de Calafiori.

Calafiori 6: il se déplace avec élégance et impériosité au centre de la défense, presque comme s’il était un vétéran. Jamais une tache, jamais un désengagement aventureux. Vous recevez un carton jaune, mais votre personnalité est la bonne. Un demi-point en moins car il s’endort sur la fin et l’Albanie égalise presque.

Dimarco 5.5: il est le protagoniste du début malheureux des Azzurri, avec ce lancer malheureux. Puis il accélère le rythme et commence à produire des quantités époustouflantes de cross, se rééduquant partiellement.

Civière, 7: toujours dans le jeu, toujours effervescent, il pimente une belle prestation avec cette frappe puissante venue de l’extérieur qui fixe le résultat à 2-1. À partir de 92′ Folorusnho sv.

Jorginho 6 : un travail de mise en scène quelque peu obscur, où il ne trouve jamais de perspicacité. Elle se limite à l’administration ordinaire : elle peut suffire avec l’Albanie, pas pour les prochaines.

Église 6.5 : ils ne le rattrapent jamais sur la droite et, au final, il leur suffit d’un but. De son côté, ils ont fait le plein d’analgésiques. À partir de 77′ Cambiaso 6: il tient le groupe sans en faire trop, mais quand il s’agit de figer le résultat ça va.

Frattesi 6: moins efficace que ce à quoi on est habitué, parfois sollicité par Spalletti, mais toujours un pivot dont les Azzurri ne peuvent se passer. Il prend une perche avec le scavetto qui aurait mérité plus de chance.

Pèlerins 6.5 : il réalise la passe décisive pour l’égalisation de Bastoni, dévore un penalty en déplacement et passe tout près de marquer. Correspondance substantielle. À partir de 78′ Cristante : il entre avec personnalité au moment où l’Albanie pousse pour chercher l’égalisation.

Scamacca 6: il se jette devant pour marquer, mais il ne parvient jamais à trouver le bon trou pour faire ce qu’on attend d’un avant-centre, marquer.

Voiture Spalletti 6: il propose une Italie dominante dans le jeu surtout en première mi-temps, mais son équipe a l’inconvénient de ne pas pouvoir en conclure. Contre l’Espagne et la Croatie, il faudra quelque chose de plus.

ALBANIE

Strakocha 6 : il ne peut rien sur les deux buts bleus, pour le reste il se désengage avec autorité.

Hysaj 5.5 : souffre de son côté et ne peut rien faire d’autre que rivaliser dans un confinement douloureux

Djimsiti 5.5: il essaie de garder la barre droite, mais même s’il tient bon face à son coéquipier Scamacca souffre aussi des incursions des milieux bleus

Ajeti 5.5 : il a également souffert des débordements des Bleus, notamment en première mi-temps. Il ne peut pas murer comme il le devrait.

Mitaj 5 : il ne perce jamais de son côté et n’arrive pratiquement jamais à contenir Chiesa. Nuit à oublier.

Asllani 6 : appelé à visser des ampoules en plein milieu, il se retrouve vite étouffé par le dynamisme italien.

Ramadan 5.5 : il devrait mettre de l’ordre et filtrer, il ne réussit suffisamment dans aucune des deux missions.

Bajrami 6.5 : L’Italie se fige sans sommation avec un missile sous l’intersection, puis s’éloigne au loin comme toute son équipe.

Asani 6 : toujours très actif sur le front offensif, mais lorsqu’il tente de percer l’arrière-garde bleue, il le tient rapidement à distance. À partir de 68′ Hoxha 6 : il entre avec une grande envie de régler les choses, mais heurte le mur bleu

Séféri 6 : asphyxié en première mi-temps, puis tente de s’éclairer, mais ne parvient jamais à avoir un impact. À partir de 68′ Laci 5.5: il entre aussi pour tenter de rattraper son retard, mais il n’arrive pas.

Broja 6 : il est l’homme le plus redouté devant, mais il s’écrase rapidement sur Bastoni et Calafiori. À partir de 76′ Manaj 6 : il pourrait devenir le héros albanais avec cette conclusion à la quatre-vingt-dixième minute, mais Donnarumma lui refuse la gloire.

Entraîneur Sylvinho 5.5: en première mi-temps, son équipe ne le voit pratiquement jamais.

En seconde période, il grandit relativement : il est cependant difficile de lui demander beaucoup plus au vu de la différence technique sur le terrain.

Arbitre Felix Zwayer (Allemagne) 6: il mène sans soucis une course qui ne donne pas lieu à des soucis particuliers.

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