Padoue. Piazza Cavour, les locataires d’un immeuble engagent un avocat contre la vie nocturne

Padoue. Piazza Cavour, les locataires d’un immeuble engagent un avocat contre la vie nocturne
Padoue. Piazza Cavour, les locataires d’un immeuble engagent un avocat contre la vie nocturne

PADOUE – Au moins quarante nuits sans dormir, de février à aujourd’hui. La cause serait la musique diffusé depuis quelques lieux au cœur de la ville élégante Place Cavour. Et ceux qui paient le prix de cette vie nocturne super mondaine sont les locataires d’une copropriété située entre la place et la Via Anghinoni. Épuisés, incapables de se reposer, ils ont décidé de se tourner vers l’avocat Nicola Camporese.

Et l’avocat n’a certainement pas été subtil : il a envoyé un email compléter avec courrier électronique certifié à la police locale et cascade aux institutions de la ville, dont le maire Sergio Giordani, mais aussi aux carabiniers et à la préfecture de police. Le message ne laisse aucune place à l’interprétation : soit on arrête avec ce bruit nocturne, soit on va au tribunal. Les clubs « Pepen » et le caviste « Santa Lucia » se sont retrouvés dans le collimateur de ces habitants du centre historique, attribuables à Pagin Food Srl, propriété de l’entrepreneur Daniele Pagin, président de Campodasergo calcio, une équipe qui joue en Serie Championnat D.

LES FAITS

Les locataires du Palais Cavour Donà, ces derniers mois, ont rassemblé des preuves en leur faveur pour démontrer la thèse du trouble à l’ordre public. Soutenus par la copropriétaire Monica Babetto, ils ont embauché un technicien compétent en acoustique pour mesurer les décibels, en lien avec des événements musicaux, à l’intérieur et à l’extérieur de leur maison. Le résultat a été rapporté dans la lettre rédigée par l’avocat “…des contrôles effectués, il est ressorti que les bruits générés par les événements musicaux dépassent largement les valeurs limites attendues…”.
Mais le travail d’enquête des locataires du Palazzo Cavour Donà est allé plus loin. En bons détectives, ces habitants ont accédé aux bureaux municipaux, prouvant, selon eux, que les deux locaux manquent de permis pour organiser des événements musicaux et accusant l’entrepreneur Pagin, comme le rapporte la lettre de l’avocat, d’avoir déclaré dans le domaine relatif à l’acoustique impact “…activité à faible bruit et n’utilise pas de systèmes de diffusion sonore et n’effectue pas non plus de démonstrations et d’événements avec diffusion de musique ou utilisation d’instruments de musique, elle n’est donc pas soumise à l’obligation de présenter la documentation d’impact acoustique …”.

L’ACCUSATION

Bref, pour les locataires un vrai mensonge, car « …Des activités et événements musicaux sont organisés, avec de la musique live et mixte. La musique se propage dans les environs grâce à un important système audio composé de haut-parleurs installés dans le bâtiment au numéro. 14, il y en a 3 fixes, et 2 grandes enceintes amovibles qui sont positionnées sur les stands lors des manifestations, du mercredi au samedi…”. Il n’y a aucun doute, c’est une « guerre » ouverte.

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Le Gazzettino

PADOUE – Au moins quarante nuits sans dormir, de février à aujourd’hui. La cause serait la musique assourdissante de quelques clubs du cœur de la ville, de l’élégante place…

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