«Le «meurtre parfait» a lieu dans la ville»

CROTONE « Le meurtre parfait » a lieu dans la ville de Crotone. Ceci est soutenu par le secrétaire provincial du Parti démocrate pythagoricien, Leo Barberio, qui a publié aujourd’hui une note sur la convocation de la Conférence sur les services décisionnels, fixée par le ministre de l’Environnement pour le 26 juin prochain, qui devrait identifier la solution à éliminer les poisons présents dans la zone industrielle de Crotone. La réunion a été convoquée pour déterminer vers quel site de Crotone devraient être transférés les déchets (y compris les déchets radioactifs) actuellement stockés dans la décharge en bord de mer. Dans sa note Barberio lance de lourdes accusations contre Roberto Occhiuto, président du conseil régional calabrais, le ministère de l’Environnement et le maire de Crotone, Vincenzo Voce. Ils sont, selon Barberio, les protagonistes de l’accord qui se terminera par le “meurtre parfait”. L’hypothèse d’un “crime” contestée par le secrétaire du Parti démocrate est celle de vouloir favoriser le projet d’Eni Rewind d’enfouir les poisons à Crotone qui, par contre, devraient être transférés vers des décharges situées en dehors du territoire calabrais, comme le prévoit le accord signé le 24 octobre 2019 avec la première conférence des services décisionnels. « Les preuves – écrit Barberio dans une note publiée aujourd’hui – sont désormais claires : le projet visant à permettre à Eni de laisser les déchets issus de la valorisation de l’ancienne Pertusola à Crotone est presque terminé » et « la conférence des services décisionnels, prévue le 26 juin prochain au MASE, sera le théâtre de ce « meurtre parfait » ». Eni Rewind a demandé l’annulation de la première décision, celle de la Conférence des services décisionnels du 24 octobre 2019 et l’a obtenue. « La documentation – écrit Barberio – confirme la volonté d’Eni Rewind d’identifier des sites d’élimination des déchets toxiques spéciaux au sein de la municipalité de Crotone ». Sans le citer, Barberio répond à ce que Voce a écrit dans un message sur Facebook. Dans ce message, Voce nie l’existence d’un projet en cours et l’intention d’autoriser la décharge de Giammiglione proposée par l’entrepreneur des Abruzzes Guglielmo Maio et Barberio, se réfère au contenu du dispositif de convocation à la réunion du 26 juin. “Où est-il écrit ?”, demande Voce dans son post et Barberio cite le texte de la convocation de la Conférence des services décisionnels du 26 juin dans lequel, en effet, le Ministère de l’Environnement écrit à la page 6 sur la note de la société Maio Guglielmo Srl et du “document relatif à la construction de l’usine dans la zone de Giammiglione”.
« Une tentative – écrit Barberio à propos du projet Maio – rejetée sept fois au cours des 20 dernières années ». Le projet refait cependant surface grâce à « l’adoption récente du nouveau Plan Régional des Déchets par la Région de Calabre, le 13 mars 2024, qui, combiné à la demande de modification du POB Phase 2, le 15 mars 2024, ouvre une brèche pour la construction d’une nouvelle décharge”. Ce qui se passe, c’est que “le MASE, sans aucun avis des autorités locales, semble déjà prendre pour acquis la création d’une décharge de cinq millions de tonnes de déchets, une décision qui impliquerait de graves conséquences pour la communauté de Crotone”..
Continuer. Berberio ajoute : “Le Parti démocrate, en collaboration avec les conseillers minoritaires du conseil régional, s’efforce activement de modifier le plan régional de gestion des déchets”. Il s’agit d’empêcher “le meurtre parfait” “par la convocation d’une session ad hoc du conseil régional”. La « demande conjointe de tous les conseillers minoritaires » a été déposée il y a quelque temps « mais le président du conseil régional ; Filippo Mancuso et le conseil dirigé par Roberto Occhiuto tentent de reporter la séance, démontrant une complicité que nous ne pouvons tolérer”. Si le conseil régional devait, avant le 26 juin prochain, modifier le plan de gestion des déchets dans la partie favorable au projet d’Eni Rewind de laisser les poisons à Crotone, le récit de la valorisation changerait complètement. En cela, chaque décision doit être prise conformément au contenu de la Conférence de décision de 2019.
« Le maire de Crotone, Vincenzo Voce, qui a déclaré que « ENI ne doit rien à la ville de Crotone », – continue Barberio – n’a pas pris de position claire, préférant publier seulement ce qui lui convient, comme la demande du MASE d’avoir une réponse à ses questions, cachant toutefois la réponse d’ENI qu’il a reçue le 28 mai dernier”. Selon Barberio, “la seule solution pour protéger Crotone est de modifier le Plan Régional des Déchets avant le 26 juin”.. « Il ne faut pas écouter la propagande de Voce et Occhiuto – écrit le secrétaire du Parti démocrate – qui proposent une nouvelle loi pour modifier le facteur surfacique, une mesure qui arriverait trop tard pour arrêter la création de la décharge de Giammiglione. Avec la modification du Plan Régional des Déchets, nous pouvons renforcer l’accord de 2019 qui oblige Eni à éliminer les déchets en dehors de la région”. Pour sa part, « le Parti Démocrate continuera à lutter pour le bien-être et la santé des citoyens de Crotone, en s’opposant à toute tentative d’exploitation de notre territoire pour des intérêts économiques au détriment de notre communauté ».
En conclusion, Barberio écrit : « Si la conférence des services décisionnels du 26 juin prochain devait approuver les modifications du POB phase 2 laissant les déchets à Crotone, nous procéderons par la voie légale en déléguant le recours à l’avocat Pitaro, qui suit les aspects juridiques de l’affaire, à Tar. Nous ne permettrons pas qu’une telle injustice soit perpétrée contre les citoyens de Crotone. ».

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