avortement à moitié garanti, Fermo et Jesi top noir (où 100% des gynécologues refusent de pratiquer l’interruption volontaire de grossesse)

ANCONA La controverse sur l’avortement qui a éclaté entre l’Italie et la France à l’ombre du G7 remet sous les projecteurs une question particulièrement délicate dans la région des Marches, qui a toujours été une terre…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

ANCÔNE La controverse sur l’avortement qui a éclaté entre l’Italie et la France à l’ombre du G7 remet sous le feu des projecteurs un sujet particulièrement délicat dans les Marches, qui ont toujours été une terre d’opposants quelle que soit la couleur politique de ceux qui les gouvernent. Demain la question atterrira sur les tables du Conseil Régional – est également prévue une réunion du réseau féministe à Ancône – où seront discutés l’état d’application de la loi 194, l’interruption volontaire de grossesse avec des méthodes pharmacologiques et le rôle des consultants.

Le contexte

Un tableau, celui des Marches, très critique de ce point de vue. À partir de l’utilisation de la méthode pharmacologique, disponible dans quelques établissements et seulement jusqu’à 7 semaines de gestation (dans le reste de l’Italie, c’est possible jusqu’à 9 semaines). Et encore : dans le réseau de consultance – qui souffre également du manque de personnel et d’outils – seulement dans 9 bureaux sur les 66 présents sur le territoire régional il n’y a pas de médecins objecteurs de conscience, alors que dans 7 ils représentent 100 %. En 2023, seuls 27 sites ont délivré des certificats d’interruption volontaire de grossesse. Une criticité amplifiée dans les établissements hospitaliers.

La vulnérabilité

Depuis février 2023, à l’hôpital d’Ascoli Piceno, il n’est plus possible d’avorter en s’en remettant à l’Association italienne pour l’éducation démographique (Aied) à la suite d’un acte administratif du conseil régional avec lequel la convention qui réglementait les relations depuis 1981 a été annulé. Par ailleurs, selon les données fournies par l’ARS au réseau Pro-choice Rica, 100 % des gynécologues des hôpitaux de Fermo et Jesi sont objecteurs de conscience. La situation n’est guère meilleure à Osimo et Fano, où ils représentent respectivement 91 et 90% du total. Et même à l’hôpital de Senigallia, ils constituent la majorité absolue (82%). Ce n’est qu’à Ancône et Urbino que le pourcentage d’opposants reste inférieur à 30 %. Mais l’exception qui confirme la règle ne suffit pas à garantir un bon service. Pour les femmes de la région des Marches, l’interruption volontaire de grossesse représente un véritable parcours du combattant. Une vulnérabilité que nous portons avec nous depuis des décennies. Par ailleurs, la Région a décidé de ne pas mettre en œuvre les lignes directrices nationales de 2020 pour l’application de l’avortement pharmacologique par l’administration de la pilule RU486 au sein des cliniques. Un choix qui s’est transformé en un énième enjeu. «Les femmes qui décident en toute conscience d’interrompre une grossesse – lit-on dans la question du Parti démocrate qui sera débattue demain à la Chambre – ne doivent pas souffrir d’un stress psychologique supplémentaire et d’un retard dans les délais d’intervention également causé par la présence de pro -les condamnés à perpétuité à l’intérieur des cliniques”. Ou du moins, c’est ainsi que cela devrait être selon la loi.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Courrier Adriatique

X

PREV Résultats de la 6ème Prato Swim Cup.
NEXT Legnano dans le Guide des municipalités italiennes durables 2024