Plages mises aux enchères: des problèmes d’indemnisation éclatent – Pescara

PESCARA. Les plages sont mises aux enchères et de nouveaux troubles éclatent. Le Quirinale a demandé au Sénat de retirer l’amendement au décret de cohésion sur l’indemnisation des entreprises balnéaires sortantes, considéré comme un bon parachute par les opérateurs du secteur. Mais la proposition, présentée fin mai par la Ligue, a été jugée par la présidence de la République trop étrangère au contenu du décret. Le chef de groupe Massimiliano Roméopremier signataire de l’amendement, a toutefois annoncé que la Ligue : «ne retirera rien».
Il a ainsi dévoilé en avant-première, il y a quelques jours, Monde balnéaire, le site d’information le plus suivi de la catégorie. Entre-temps, la table ronde sur le domaine maritime de l’État, qui avait été convoquée le 12 juin au Palazzo Chigi, a été annulée la veille et pour l’instant aucune nouvelle réunion n’est en vue.
La proposition initiale de la Ligue – écrit-il Monde balnéaire – étant entendu qu’en cas d’appel d’offres pour les concessions, tout nouveau successeur accorderait à l’opérateur sortant une indemnité « correspondant à la valeur sociale de l’entreprise dans le périmètre de la concession », calculée par un expert désigné par le concessionnaire sortant, pour à qui le droit de premier refus est également réservé en cas d’offre égale. Mais l’amendement proposé avait déjà été jugé partiellement irréalisable par la présidence de la Cinquième commission du budget du Sénat, qui examine la disposition ces derniers jours. Après la réélaboration, dans l’amendement de la Ligue du Nord – continue le site d’information en ligne – il ne restait plus qu’une indication générique sur la “valeur commerciale” des établissements balnéaires, qui devrait être prise en compte dans la cartographie du domaine maritime de l’État sur lequel la présidence travaille toujours au Conseil, dans le sens où elle ne l’a pas encore officialisé par un véritable règlement.
En effet, l’exécutif Meloni semble au point mort sur la question des stations balnéaires. C’est également le cas dans les Abruzzes, où la Région, comme on dit dans le jargon du football, lance pour l’instant le ballon dans les tribunes.
«Disons que nous travaillons à trouver une solution en accord avec le gouvernement central, d’abord pour sauvegarder la saison en cours et ensuite donner tous les outils nécessaires aux municipalités car elles devront organiser les appels d’offres», est la réponse diplomatique de Nicolas Campitelli, conseiller régional de Fratelli d’Italia chargé du domaine maritime de l’État. Du côté opposé, cependant, la voix du maire de Fossacesia s’élève, Enrico Di Giuseppantonio, tout juste réélu à la tête de la commune côtière, qui attire l’attention de la Région sur les engagements pris avant le dernier tour électoral. Quand Anci Abruzzo a demandé un rendez-vous avec le président Marcus Marsile et avec les 19 maires de la côte des Abruzzes, de Martinsicuro à San Salvo, pour entamer un processus de travail unitaire entre tous les organismes impliqués et vérifier ensemble quelles règles suivre dans l’application des règles envisagées et réitérées par le récent arrêt du Conseil d’État, qui fixe le délai de dérogation aux concessions de plages au 31 décembre 2023.
C’est pour cette raison qu’il a été décidé de créer un comité technique composé de techniciens de la Région et des Municipalités, en attendant que le Gouvernement se prononce en la matière. La réunion a eu lieu le 20 mai au siège de la Région des Abruzzes, sur la Piazza Unione à Pescara. Mais depuis ce jour, il y a presque un mois, pas même un grain de sable n’a bougé. (LC)

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