L’Aria che Tira, Friedman et le contexte de Poutine : “L’aide à l’Ukraine ? La vraie raison de la colère”

L’Aria che Tira, Friedman et le contexte de Poutine : “L’aide à l’Ukraine ? La vraie raison de la colère”
L’Aria che Tira, Friedman et le contexte de Poutine : “L’aide à l’Ukraine ? La vraie raison de la colère”

Alan Friedman fait la lumière sur le prêt du G7 à l’Ukraine. Au lendemain de la conférence de paix tenue en Suisse, le commentateur et journaliste américain a expliqué à quoi serviront les 50 milliards de dollars qui viennent d’être alloués à Volodymyr Zelensky et à son pays. Invité de David Parenzo et de son L’Aria che tira su La 7, Friedman dément ce qui a été dit en studio lors de l’épisode du talk-show du 17 juin. « Ces 50 milliards destinés à l’Ukraine ne sont pas destinés à une aide militaire – explique le journaliste -. Il s’agit d’un prêt de 50 milliards de dollars, dont les Etats-Unis fourniront la moitié en garantie et l’autre moitié sera remboursée à la Russie par le gel des avoirs.»

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Plus aucune aide pour battre la Russie sur le terrain, donc. Vladimir Poutine qui, selon Friedman, sera de toute façon appelé à apporter sa contribution à la reconstruction de Kiev : « On estime que la reconstruction de l’Ukraine après la guerre coûtera 500 milliards. Les Occidentaux ont déjà confisqué environ 290 milliards et ces avoirs resteront gelés – affirme le commentateur -. Si, après la guerre, Poutine ne paie pas les réparations, celles-ci seront affectées à la reconstruction de l’Ukraine.»

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Commentateur qui revient ensuite sur le G7 : « Un G7 malheureux, un G7 banal – explique-t-il -, la seule nouvelle en fait est que le projet américain de prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine, avec les bénéfices des fonds confisqués, a été approuvé par tous.” Là aussi, Friedman a quelques éléments à ajouter : “Ce n’était pas une surprise – dit-il de manière convaincante – c’était déjà prévu depuis des mois”. Journaliste qui révèle à la fin de son discours la réaction du Kremlin aux conclusions du G7 : « Le choix, le moment de l’annoncer a énervé Poutine qui a dit ‘Un vol, un vol’. Mais ce choix appartenait à Biden et le G7 l’a suivi. »

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