Vérone – Arène : Turandot (casting alternatif)

Vérone – Arène : Turandot (casting alternatif)
Vérone – Arène : Turandot (casting alternatif)

Par une fraîche soirée de fin de printemps, dans le cadre du 101e Festival d’opéra des Arènes de Vérone, nous avons une fois de plus assisté au spectacle spectaculaire Turandot de Giacomo Puccini avec mise en scène et scènes de Franco Zeffirelli et les coutumes de Emi Wada.

La scène regorge de monde : mimes, danseurs, figurants et, comme à chaque fois que vous assistez à une production de Zeffirelli, vous êtes fasciné par le souci du détail et la vraisemblance de la scénographie.

Michele Spotti des guides compétentsOrchestre et le Chœur de la Fondation Arena (cette dernière préparée par Roberto Gabbiani) sans jamais perdre le contact avec la scène. Le souci du détail n’est pas acquis malgré la grandeur de l’un des plus grands temples de l’opéra au monde et la dynamique est bien maîtrisée sans jamais couvrir les voix d’un volume excessif. Spotti respire avec les artistes et ne perd pas sa concentration même lors des deux petits problèmes techniques (une partie de la scénographie qui aurait dû sortir était bloquée, rendant impossible l’entrée de certains artistes) qui ont provoqué quelques interruptions du spectacle. minutes.

Le casting artistique est homogène et préparé. Olga Maslova (à ses débuts à Arena) est une Turandot à la voix aiguë et sonore. Il ne se laisse pas intimider par l’immense scène et soigne particulièrement les mouvements scéniques. La personnalité glaciale de la princesse chinoise est bien dessinée mais on aurait préféré plus de transport dans les phrases implorantes adressées à l’Empereur.

Grégory Kundefraîchement sorti d’une représentation de Aïda abordé seulement la veille au soir, il affiche sa grande expérience mais apparaît un peu fatigué surtout dans l’aigu. Le vibrato est un peu large et la voix n’est pas aussi brillante que d’habitude. Malgré cela, il est un Calaf optimiste et héroïque et parvient à obtenir une salve d’applaudissements ouverts à la fin de “Nessun dorma” et n’hésite pas à délivrer l’option facultative. Faire sur le …tout brûlant d’amour.

Celui de Liù est excitant Maria Agresta qui démontre qu’il possède une excellente maîtrise technique en exhibant de nombreux fils avec une voix polie et toujours ronde.

Le Timur de Riccardo Fassi est solide et précis musicalement tandis que l’Altoum de Léonard Cortellazzi c’est bien chanté et joué.

Le trio de masques est convenablement assorti : le Ping de Parc Youngjun il a une voix sonore et ronde qui se remarque surtout dans les premières phrases du deuxième acte, la voix sonore et adamantine de Pong Matteo Macchioni ça contraste bien avec Pang di Riccardo Rados au lieu de cela, il a un timbre assez sombre.

Hao Tian(Mandarin), Eder Vincenzi (Prince de Perse), Grazia Montanari Et Mirca Molinari (Les servantes de Turandot) chantent correctement leurs discours.

Excellentes interventions Chœur d’enfants A.d’A.Mus préparé par Elisabetta Zucca.

Malgré une météo quelque peu incertaine et quelques éclairs au loin, l’Arène était pleine à craquer d’un public ému et qui a applaudi avec enthousiasme tous les artistes.

La critique fait référence à la représentation du samedi 15 juin 2024.

Danilo Boaretto

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