Bagheria : Décharges illégales sur le terrain du patron, 5 mesures conservatoires sont déclenchées et la confiscation des biens pour 800 000 euros

Bagheria : Décharges illégales sur le terrain du patron, 5 mesures conservatoires sont déclenchées et la confiscation des biens pour 800 000 euros
Bagheria : Décharges illégales sur le terrain du patron, 5 mesures conservatoires sont déclenchées et la confiscation des biens pour 800 000 euros

Deux entrepreneurs accusés d’avoir géré le trafic illicite de déchets dans les oliveraies de NICOLO’ TESTA, déjà condamnés pour association mafieuse et décédés le 7 novembre dernier, ont été arrêtés par les carabiniers de la Compagnie locale (photo au-dessus de la caserne) à Bagheria. Obligation de déclaration à la police judiciaire pour les conducteurs de poids lourds et les salariés des entreprises. Des biens d’une valeur de 800 000 euros ont été confisqués. Le service sur le lien Sicilia News…

Le « ventre » des champs soumis aux restrictions paysagères et sismiques, bourré de déchets dangereux. Et le tout dans l’ombre de la mafia avec des terrains et des véhicules lourds saisis car pouvant remonter à un patron et à ses héritiers. Cinq mesures conservatoires – deux d’assignation à résidence et trois obligations de se présenter à la police judiciaire – émises par le juge d’instruction du tribunal de Palerme et exécutées par les carabiniers de la société Bagheria, à la demande de la direction départementale antimafia de Palerme, pour trafic illicite organisé de déchets.

La provision est le résultat d’une activité complexe et minutieuse de la section opérationnelle de la société Bagheria au cours de la période de décembre 2022 à février 2023, structurée par des enquêtes traditionnelles corroborées par l’utilisation d’instruments techniques sophistiqués : l’enquête a permis de définir les exploitation d’une entreprise qui aurait dû s’occuper exclusivement de la construction et du transport de déchets spéciaux non dangereux produits par des tiers mais qui, en revanche, sur le terrain dont elle était propriétaire, avait constitué une véritable décharge illégale pour l’exercice organisé d’une « activité habituelle » de collecte, de transport et de dissimulation par enfouissement des éboueurs, c’est-à-dire des matériaux de construction inertes provenant des chantiers en cours à Bagheria et dans les communes voisines.

En particulier, en seulement deux mois de surveillance, au moins 280 rejets de déchets chimiques ont été documentés, avec une moyenne de 7 par jour effectués sans interruption, pour un total d’environ 1 400 tonnes de matières inertes. Le coût requis par l’entreprise pour éliminer chaque chargement variait entre 70 et 100 euros pour un bénéfice d’environ 15 000 euros par mois. Le système aurait permis non seulement de réduire les coûts de l’entreprise et d’obtenir des bénéfices qui autrement ne seraient pas réalisables, mais aussi aux différents entrepreneurs qui se sont tournés vers l’entreprise en question d’augmenter leurs revenus et de payer moins d’impôts en éliminant leurs déchets. de manière illégale, car il n’est pas traçable. Comme l’ont vérifié les services d’observation, de contrôle et d’observation des militaires, dans le but d’enterrer les matériaux inertes, les suspects ont délibérément détruit les terres agricoles dont ils étaient propriétaires, les transformant en véritables décharges. En effet, l’activité d’enfouissement des déchets, avec des camions et des pelles mécaniques, le dépôt des déchets spéciaux au sol et la construction de routes internes pour faciliter la circulation des poids lourds, s’est déroulée à travers trois terrasses distinctes utilisées comme oliveraies et la plantation d’autres jeunes arbres. mais qui ne sont rien d’autre que des dissimulations maladroites de déchets avec de la terre végétale. Les épisodes au cours desquels des déchets ont été détruits par un incendie, après avoir été entassés par les conducteurs des véhicules, ont été particulièrement alarmants.

L’activité de l’entreprise est donc illégale et sans aucune autorisation, non inscrite au registre des déchets et non présente dans la liste des décharges. Un aspect particulièrement significatif de l’activité criminelle concerne la zone en question ; en effet, l’entreprise a continué à fonctionner malgré que l’ensemble du territoire soit soumis à des restrictions paysagères et sismiques, ainsi qu’à un état d’instabilité.

Au cours de l’opération, ont été exécutés : 2 assignations à résidence, contre les dirigeants de l’entreprise Bagheria chargée de l’élimination des déchets ; 3 obligations de déclaration à la police judiciaire, envers les conducteurs de poids lourds et les salariés de l’entreprise ; la saisie préventive d’environ 10 000 m2 de terrain de l’entreprise, de 7 camions et de 2 mini-pelles.

Les terrains et les véhicules lourds utilisés, sur proposition de l’Unité d’Enquête de Palerme, faisaient déjà l’objet d’une saisie patrimoniale, prononcée en décembre 2022 par le Tribunal de Palerme, car ils tombaient à la disposition de Nicolò Testa, déjà condamné pour association mafieuse et décédé. le 7 novembre dernier. Le cadre probant recueilli dans le cadre des enquêtes patrimoniales, coordonnées par le DDA de Palerme, a pu démontrer comment les biens disponibles, d’abord à Nicolò Testa lui-même et ensuite à ses héritiers, étaient en réalité le fruit de ses activités illicites, permettant ainsi le Tribunal de Palerme pour émettre l’ordonnance de confiscation, exécutée ce matin par les Carabiniers de l’Unité d’Enquête, concernant des biens estimés à environ 800 000 euros. Plus précisément, ont été confisqués : une entreprise individuelle opérant dans le secteur de la construction, avec l’ensemble des actifs de l’entreprise y afférent et trois terrains.

gl

Edité par, mardi 18 juin 2024, 12h06.

(Visité 57 fois, 57 visites aujourd’hui)

PREV Solidarité, les Journées Câlins du Rotary Club de Teramo sur le piédestal – ekuonews.it
NEXT où regarder le deuxième match de l’équipe nationale à l’Euro 2024 sur grands écrans à Turin