Salerne, enfants fragiles, pacte entre organisations : « Ne pas réprimer mais prévenir »

Des enfants fragiles, accros à l’alcool, aux drogues et aux jeux d’argent, immergés dans un monde virtuel où, de plus en plus souvent, le suicide apparaît comme le seul…

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Des enfants fragiles, accros à l’alcool, aux drogues et aux jeux de hasard, immergés dans un monde virtuel où, de plus en plus souvent, le suicide apparaît comme la seule solution dès l’âge de 15 ans. C’est le scénario dramatique peint par Préfet Francesco Esposito qui, hier, à l’occasion de la signature du pacte qui appelle toutes les institutions à agir pour prévenir et combattre la précarité des jeunes, a souligné le “vide dangereux” que les jeunes ne parviennent pas à combler en indiquant la tranche d’âge entre 15 et 25 ans comme étant « ceux qui courent le plus grand risque de suicide et d’automutilation ». «Il ne faut pas généraliser et il ne faut pas commettre l’erreur de juger nos enfants qui sont malheureusement victimes d’une société complexe et en constante évolution. Le rôle des agences éducatives a changé : les enfants ont besoin d’être écoutés et compris.” L’attention des institutions doit être portée sur toutes les situations à risque, mais en particulier « sur ce pourcentage inquiétant, égal à 33%, des “neet”, ces jeunes entre 15 et 29 ans, qui ne travaillent pas et ceux qui ne le font pas sont inclus dans une formation ou un parcours d’éducation : ne rien faire génère l’ennui, la déviance naît de l’ennui et, malheureusement, les jeunes d’aujourd’hui s’ennuient trop souvent.” D’où l’importance du pacte signé entre Préfecture, municipalité, Chambre de commerce, Université, Ministère public des mineurs, Préfecture de police, Carabinieri, Guardia di Finanza, Anci, ASL, Bureau scolaire régional, Confcommercio et Confesercenti car « la déviance juvénile qui conduit à la délinquance – a souligné le Préfet – ne peut être vaincue seulement par la répression mais surtout par la prévention. Ce plan rassemble toutes les institutions appelées à accomplir leur tâche auprès des jeunes : ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons atteindre les objectifs. Dans cette perspective synergique de prévention des mal-êtres, chaque institution a un rôle précis. Le rôle de Confcommercio est fondamental, car elle devra contrôler le respect des règles dans la vie nocturne, en premier lieu l’interdiction de donner de l’alcool aux mineurs. Supervision donc, signalement des situations anormales mais surtout valorisation des associations qui favorisent le vivre-ensemble sain. Fondamental, de ce point de vue aussi le projet déjà activé par la municipalité de Salerne, « Big Brother ». «C’est une expérience en cours – a-t-il déclaré le maire Vincenzo Napoli – un groupe « de rue », opérant dans le centre historique, qui, par le dialogue, « met en contact » les enfants en danger comme un frère aîné. Le phénomène de la misère des jeunes doit être suivi non pas avec une attitude répressive mais avec étude et compréhension : notre société est une société complexe mais nous avons le devoir de la clarifier”. De nombreux facteurs alimentent ce mal-être : tout d’abord l’utilisation excessive des technologies. «Beaucoup de jeunes aujourd’hui – a déclaré le Recteur de l’Université de Salerne, Vincenzo Loia – ils vivent sur les réseaux sociaux au sein desquels se trouve tout un système d’intelligence artificielle qui influence les nouvelles générations. Les réseaux sociaux remplacent souvent la vie réelle en proposant des modèles inaccessibles et présentés comme réels : justement à la lumière de cette complexité, ce pacte entre toutes les institutions revêt une fonction fondamentale. »

Mais ce n’est pas seulement la dépendance aux médias sociaux qui alimente le malaise : parmi les facteurs – personnels, familiaux, environnementaux, économiques, culturels et sociaux – également sous la loupe se trouve l’isolement social résultant de la pandémie sur lequel il a voulu réfléchir. le directeur général de l’autorité sanitaire locale de Salerne, Gennaro Sosto: «Utiliser toutes nos forces pour faire face à la détresse des jeunes nous permet d’aborder le phénomène d’une manière nouvelle».

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