De Tokyo à Pise avec la même passion. Galliani fête ses 50 ans de football

De Tokyo à Pise avec la même passion. Galliani fête ses 50 ans de football
De Tokyo à Pise avec la même passion. Galliani fête ses 50 ans de football

“Qu’aucune nuit n’est infinie”, chante Renato Zero. Adriano Galliani a certainement vécu des nuits interminables, au cours des cinquante dernières années, les meilleures de sa vie, à courir après un but. Lui qui en réalité, de son propre aveu, entretenait un rapport un peu similaire avec le football qu’il pratiquait, mais qui a toujours rêvé puis voulu vivre grâce au ballon.

L’histoire commence dans la saison 74-75 : participer activement à la fortune de Monza en investissant de l’argent était une affaire de cœur, qui touchait son territoire mais surtout qui caressait les sentiments d’une mère décédée prématurément, et qui, entre rêve et réalité, lui a toujours dit : “Adriano, tu verras, un jour nous serons en Serie A.”

Cela s’est réellement produit lors d’une de ces nuits interminables, à Pise : la nuit d’un cri libérateur pour une entreprise sans précédent. Monza en Serie A après 110 ans d’histoire est l’œuvre de Silvio Berlusconi, qui a croisé Galliani sur son chemin en 1979 et qui sept ans plus tard a décidé d’atterrir sur la planète Milan, donnant à notre football les pages les plus uniques, toutes ponctuées de moments de joie dans les tribunes que le PDG à la cravate jaune a découpé de manière indélébile dans les reflets filmés des plus belles victoires.

Adriano Galliani avait une mission : conduire Milan à gagner en Italie, conquérir l’Europe, prendre le sommet du monde. Succès seront les « Invincibles » de Fabio Capello, puis les « Meravigliosi » de Carlo Ancelotti, mais d’abord les « Immortels » d’Arrigo Sacchi. Il y a d’autres nuits sans fin : le 1er mai 1988, le match se jouait dans l’après-midi, et ce serait le jour du doublé de Pietro Paolo Virdis et du but de Marco Van Basten pour dépasser définitivement le Naples de Maradona en championnat. Bouclier sur la poitrine. L’année suivante, l’Europe arrive : la Rambla de Barcelone ressemble à Viale Caprilli, à San Siro, quand Milan joue. L’invasion des Rossoneri s’est soldée par une défaite 4-0 sur le terrain à la sauce hollandaise contre le Steaua Bucarest.

A Tokyo, en décembre 1989, l’œuvre était achevée : Evani marquait, le Nacional Medellin était battu et le rêve de Berlusconi et Galliani devenait réalité. Cinquante saisons et au moins autant de nuits infinies. Par exemple, en 1999, lorsqu’à Pérouse, un arrêt de Christian Abbiati a placé la Lazio de Sven-Goran Eriksson dans un titre de champion perdu à la dernière minute, ou en 1994, celui où il était impossible de s’endormir. Le 18 mai, à Athènes, le Milan de Capello jouera la Ligue des Champions sans que Baresi et Costacurta ne soient suspendus ; au Sénat, Silvio Berlusconi attend pour la première fois le vote de confiance envers son gouvernement.

Entre Rome et Athènes la connexion est continue, le succès est double, la célébration est totale avec 4 buts contre Barcelone et 159 voix pour : le « Match du Siècle » se gagne sur deux terrains, à Spyros Louis et au L’histoire de Chamber s’enrichit en 2003 avec les yeux de Shevchenko entre l’arbitre et Buffon, en 2007 le ciel est encore rouge et noir sur Athènes, et la nuit infinie est celle d’avant le match : Inzaghi n’est pas au mieux, il y a le doute. avec Gilardino. Pippo jouera et décidera avec un doublé. De Milan à Monza, le retour à la maison. De 74-75 à 24-25, la saison la plus difficile a été celle consacrée au football depuis le canapé, 17-18. Jusqu’en septembre 2018, ce lundi déjeuner à Arcore qui transforme un spaghetti roulé en une histoire de football romantique et vertueuse.

Le 29 mai 2022, à Pise, c’est la nuit des nuits : infinie et incomparable. Du doublé de Dingo à celui du Viking Christian Gytkjaer, pour transformer le « Grand rêve » en réalité. Monza est en Serie A et prépare depuis quelques semaines la troisième saison de son histoire en première division. Pour Adriano Galliani, son cinquantième dans le football : le temps passe, la passion augmente, les succès “sont et resteront pour toujours…”.

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