Vania Bonvicini crée désormais des peintures anti-violence en prison

Il y a une dizaine d’années, la caissière véronaise Vania Bonvicini a fait la une des journaux pour avoir renversé son ex-mari dans un accident à la dynamique “suspecte”, maintenant elle est en prison et risque la réclusion à perpétuité pour la très grave accusation d’avoir volontairement ; poignardé à mort en juin 2023 son cousin-partenaire Maurizio Tessari dans sa maison de San Bonifacio. Les deux hommes étaient liés par une relation mouvementée et Vania pourrait désormais être condamnée à la peine maximale pour avoir agi – deuxième procureur et partie civile – avec préméditation présumée.

Fautes d’orthographe

Elle le nie et, derrière les barreaux, invoque la légitime défense, mais en attendant, en attendant la reprise du procès après l’été, elle se consacre à l’art anti-violence dans sa cellule. En fait, le brillant se démarque également soleil créé et signé par l’auteur «Vania Bonvicini 2024» parmi les quinze tableaux qui composent la mosaïque anti-violence réalisée par les détenus de la prison de Vérone Montorio et exposée hier à l’entrée du tribunal de Vérone. Une grande toile symbolisant la renaissance, démontrant à quel point l’art est un outil important pour restaurer la dignité et l’espoir pour l’avenir. La tapisserie colorée et emblématique, aux styles et techniques différents, riche en couleurs et en mots, a été réalisée avec le soutien de policiers, de bénévoles et d’éducateurs impliqués dans la réinsertion sociale des détenus. LE les petites fautes d’orthographe présentes dans les œuvres étaient intentionnelles maintenu pour préserver l’authenticité et la spontanéité des messages.

«La cité des femmes»

Le projet, qui fait partie des activités promues par la municipalité de Vérone avec le programme « La ville des femmes », vise à redonner la centralité à la figure féminine dans les différents domaines de la société. Il est particulièrement significatif que certaines pièces ont été perpétrés par des “délinquants sexuels”, des prisonniers reconnus coupables de crimes de violence contre les femmes, comme expressions authentiques du processus de réhabilitation entrepris. Ils ont assisté à l’exposition de tapisseries la directrice de la prison Scaliger, Francesca Gioieni ; le président du Tribunal Scaligero, le juge Ernesto D’Amico ; le président de la Chambre Criminelle de Vérone, l’avocat Paolo Mastropasqua.

L’importance de l’initiative

L’adjointe au maire Barbara Bissoli a souligné l’importance de l’initiative : « Ce chemin de réhabilitation et de rééducation, à travers l’art et la beauté, implique même ceux qui se sont rendus coupables de violence contre les femmes. Avec les différentes représentations, les auteurs veulent célébrer la femme vue avec un nouveau regard à la lumière du chemin de guérison entrepris. C’est un message d’espoir, conformément à la charte constitutionnelle qui prévoit la fonction rééducative et rééducative de la peine, pour permettre aux détenus de mieux prendre conscience de leurs actes et d’envisager l’avenir avec un regard neuf”.

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