Le château de Mombasiglio raconte l’histoire du mythe et des batailles de Napoléon

Le château de Mombasiglio raconte l’histoire du mythe et des batailles de Napoléon
Le château de Mombasiglio raconte l’histoire du mythe et des batailles de Napoléon

La tour du château de Mombasiglio se détache au milieu de collines très verdoyantes. Il est impossible de ne pas être fasciné par sa présence imposante que les autres ailes de la demeure noble ne parviennent pas à adoucir complètement, lui conférant un sentiment de résidence plus domestique. Du haut de ses 35 mètres, construits au XIe siècle, le regard embrasse le panorama et nul besoin de réalité virtuelle pour imaginer qu’en 1796, c’est de là que furent les premières observations de l’avancée des troupes napoléoniennes. Peut-être que quelqu’un a vu le jeune Bonaparte à cheval. Aurait-il porté l’uniforme dont le modèle est exposé dans l’une des salles ? La suggestion est forte. Car le Château qui ouvrira au public samedi avec de nouveaux parcours de visite, est un coffre aux trésors où l’Histoire se préserve avec passion. En témoignent les collections que la Fondation Castello di Mombasiglio a acquises au fil du temps, puisque – en 2002 – la résidence a été achetée grâce au financement de la Fondation Crc.

Le château de Mombasiglio raconte les exploits du général Bonaparte

Giorgio Raviolo, président depuis mai, après Giuseppe Ballauri, déclare : « Mon prédécesseur était passionné d’études napoléoniennes et la richesse actuelle du Musée Général Bonaparte est due à son engagement. Il a collectionné de précieux souvenirs et a également acheté des objets qui racontent l’histoire de la première campagne d’Italie lors de ventes aux enchères internationales, comme chez Sotheby’s.

Pièce après pièce, l’épopée est reconstituée, alliant la rigueur de la documentation scientifique au charme de l’illustration. A l’entrée, un canon à canon, avec un canon en laiton poli brillant et une vitrine dans laquelle des soldats de plomb, napoléoniens, piémontais et autrichiens, parfaits en reproduction miniature, accueillent le visiteur avant de monter aux étages supérieurs. Des gravures sur cuivre et les mêmes dessins à l’aquarelle des différentes phases de la campagne napoléonienne sont exposés dans la salle Bagetti et dans les salles adjacentes. Ils ont été créés par Giuseppe Pietro Bagetti selon les instructions du chef de la Section Topographique du Piémont, François Marie de Martinel.

Ils couronnent l’une des pièces les plus précieuses : le buste en plâtre du commandant en chef Bonaparte, dont seulement quatre autres exemplaires sont connus, conservés en France. Dans une autre salle, une grande maquette est dédiée à la bataille de Mondovì. Sur les côtés, les mannequins portant les uniformes de l’armée piémontaise contribuent à la mise en scène d’un événement militaire qui a choqué ces terres avec la promesse d’apporter la liberté et qui, trois siècles plus tard, ne cesse de fasciner. «Au Musée, nous avons plus de cinq mille soldats de plomb, ils proviennent de collections achetées par Ballauri, mais aussi de dons, le dernier date de 2021», conclut Raviolo, qui fera les honneurs samedi à 15 heures. Les ouvertures ont été confiées à Kalatà. Horaires d’ouverture : samedi 14h-18h, dimanche et jours fériés 10h-18h, billet 8 euros, 6 réduit, avec audioguide, en italien et anglais, via smartphone. —

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