Turin, le gérant du supermarché interdit aux caissiers de se baigner à Brandizzo : suspendu. Les syndicats : « Ce n’est pas suffisant »

« Vous avez quatre heures ? Pendant ces heures tu continues à faire pipi sur toi-même, tu ne vas plus aux toilettes.” Ce n’est qu’une petite partie du message qu’une gérante de supermarché a envoyé à ses employés. Le magasin en question est un point de vente de la chaîne Directeur général de Brandizzodans la région de Turin, et les caissiers sont dans la ligne de mire.

Les tons sont durs dans le vocal que le réalisateur a envoyé en début de mois sur le groupe WhatsApp qu’il utilise pour communiquer avec les employés du magasin. Un message qui aurait dû rester privé, mais qui a été rendu public après que l’entreprise ait ignoré à plusieurs reprises les demandes de réunion des syndicats.

Entre-temps, l’entreprise s’est distancée du message du directeur en adoptant une mesure de suspension dans ses salutations. Au nom de MD, ils ont également fait savoir que la femme, lors d’une réunion, il aurait admis qu’il avait fait une bêtise et elle se serait excusée de son comportement “suite à un moment de nervosité”.

Pendant ce temps, devant le directeur général de Brandizzo, le manifestation organisée par le syndicat Uiltucs d’Ivrea pour protester contre les conditions de travail au sein du magasin. «Nous avons demandé au maire de participer activement au MD pour pouvoir les associer à la table», explique-t-il. Francesco Sciarrasecrétaire général qui attaque : “Après tout ce qui s’est passé, nous ne pouvons pas penser à résoudre le problème avec la suspension de cinq jours du directeur.”

Et encore : « MD est une entreprise qui cache une gestion du personnel qui ne répond pas aux normes habituelles. La situation à Brandizzo est celle qui se voit à la voix et qui a des répercussions sur la gestion quotidienne du travail, des équipes à la sécurité qui est absolument précaire. J’espère que cet aspect médiatique servira d’incitation à certaines inspections de la part des organismes compétents. Nous ne demandons pas la lune, mais seulement les droits prévus par le contrat et nous recevons à la place des transferts de représailles et des changements extrêmes. Alors que je90% des effectifs sont composés de femmes et de mères de famille avec Contrats hebdomadaires de 24 heurescela conduit à ce que les travailleuses se trouvent dans une situation d’infériorité du point de vue de la gestion de la relation de travail.”

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