Chemins de fer, question de D’Alfonso, Pd : sur la ligne Rome-Pescara et Variante Plus

Chemins de fer, question de D’Alfonso, Pd : sur la ligne Rome-Pescara et Variante Plus
Chemins de fer, question de D’Alfonso, Pd : sur la ligne Rome-Pescara et Variante Plus
Chambre de loi

Question répondue en commission 5-02502

présenté par

D’ALFONSO Luciano

texte par

Mardi 18 juin 2024, séance n°1. 309

D’ALFONSO et SOTTANELLI. — Au Président du Conseil des Ministres, au Ministre de l’Infrastructure et des Transports. — A découvrir – sachant que :

pour le renforcement de la ligne ferroviaire Rome-Pescara, fondamentale pour les relations de transport dans les zones intérieures des Abruzzes, incluse dans l’annexe IV du décret législatif n. 77 de 2021 (PNRR) parmi les travaux publics à valeur stratégique et prédéterminés pour la réalisation de la mobilité durable, le projet de faisabilité technico-économique (Pfte), inhérent à la réalisation du doublement des tronçons approuvé par la commission spéciale de le Conseil Supérieur des Travaux Publics du 9 février 2022, comprend le lot 1 « Interporto d’Abruzzo – Manoppello » et le lot 2 « Manoppello-Scafa » ;

selon RFI, promoteur du projet, la construction des deux lots, d’un coût total de 720 millions d’euros, nécessiterait environ 3,4 ans et devrait être achevée d’ici 2026 ;

parallèlement à l’approbation du projet, en avril 2022, le rapport final a été transmis à la Commission Nationale pour débat public et aux Conférences des Services pour les lots 1 et 2 ;

le plan de faisabilité technico-économique souligne immédiatement que le projet « conçu » par Italferr pour le compte de RFI implique la démolition d’une série de bâtiments qui entraînera le « déplacement » de plus de 80 familles, de certaines entités économiques et, dans la zone d’Alanno, deux usines métallurgiques employant environ soixante-dix travailleurs directs ainsi que des industries connexes ;

pour cette raison, le débat public ne s’est pas limité à discuter du projet tel que présenté, mais, en tenant également compte des demandes qui ont émergé du territoire, a produit des hypothèses de tracé alternatif, y compris la soi-disant « Variante Plus », qui représentait la meilleure solution. atténuer fortement l’impact des infrastructures sur le territoire et surmonter une série d’obstacles et d’objections que les communes de Manoppello, Alanno, Scafa, Chieti, Rosciano, le comité Comferr, avaient produites ;

la « Variante plus » a également été étudiée en profondeur par Italferr et est immédiatement apparue comme une alternative valable capable de contourner les problèmes liés aux routes et aux expropriations de bâtiments et de zones concernées ;

tandis qu’initialement la région des Abruzzes, avec Dgr n. 312 de 2022 résout la nécessité pour RFI d’évaluer la Variante Plus et de garantir le plein fonctionnement des activités de production de la zone artisanale, par la suite avec Dgr n. 246 de 2023, sans éclaircissements apparents, affirme l’impossibilité de poursuivre la « Variante Plus » ;

en définitive, les exigences prééminentes de « contractabilité » des travaux et leur réalisation dans les délais fixés par le PNRR incitent les communes de Manoppello et Alanno et donc la région à se contenter de propositions sommaires d’aménagement du tracé et de compensation, asphaltant ainsi la voie à suivre par RFI vers les appels d’offres et les procédures d’expropriation ;

lorsque le Gouvernement, au mois de juillet 2023, annonce officiellement le détournement des fonds du PNRR prévus pour les deux lots vers d’autres travaux, leprocessus la construction des infrastructures est suspendue jusqu’en février 2024, date à laquelle est annoncée une nouvelle allocation de 720 millions d’euros de ressources du Fonds pour le développement et la cohésion 2021-2027 ;

Il est pour le moins déconcertant que la possibilité de créer la « Variante Plus » déjà vérifiée et partagée par tous les acteurs impliqués, la seule capable d’apporter, contrairement au projet Italferr, une solution sans effets secondaires négatifs sur les familles et les entreprises locales – :

s’ils sont conscients des répercussions négatives sur le territoire du tracé “conçu” par Italferr et de l’existence de la proposition d’un tracé alternatif constitué par la “Variante plus”, également déclarée réalisable par RFI et acceptée et pleinement partagée par le les citoyens locaux ;

s’ils sont conscients des graves raisons techniques et de sécurité qui ont conduit la région des Abruzzes à abandonner la proposition alternative, car il est inacceptable que la seule crainte de perdre des fonds en raison de retards, qui ne dépendent pas non plus des citoyens eux-mêmes, les pénalise d’une manière si pertinente.
(5-02502)

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