Piémont aux cheveux blancs. Registre des personnes âgées en soins de santé et Pa


Lucio Valentini 17h14 jeudi 20 juin 2024

Personnel désormais proche de la retraite dans la municipalité de Turin et dans l’administration régionale. Dans les prochains mois, 30 % des médecins de famille et pédiatres devront être remplacés. En 2042, il y aura 15 % de travailleurs en moins. Le rapport de la Banque d’Italie sur l’économie piémontaise


L’économie piémontaise ralentit en 2023 mais ne s’arrête pas (PIB +0,9%), avec des entreprises rentables en hausse de 7 points par rapport à 2022. Mais elle voit se dessiner une ombre, celle du déclin démographique. Un problème qui touche toute l’Italie mais qui voit le Piémont faire pire que la moyenne nationale, et décidément pire que le Nord dont il ferait partie, du moins géographiquement. Les savants de Banque d’Italie, en présentant le rapport sur l’Économie du Piémont, a consacré une attention particulière à la composante démographique qui risque de ralentir la croissance future, ne serait-ce que parce que les entreprises auront du mal à trouver du personnel. Depuis 2013, la population régionale a diminué de 174 000 unités et, selon les calculs basés sur les données de l’Istat, d’ici 2042, elle diminuera de 5 %, pour un total de 234 000 personnes en moins, mais la population en âge de travailler diminuera jusqu’à 14,9 %. . ce qui signifie 285.000 travailleurs en moins dans le Piémont du futur.


Un épouvantail dont le monde du travail montre déjà les symptômes. Les analystes de la Banque d’Italie ont réalisé une analyse sur le nombre de plus de 50 ans par rapport à ceux de moins de 34 ans. Ce chiffre est élevé dans tous les secteurs, mais dans le secteur public, il dépasse les 250%, a-t-il expliqué. Cristina Fabrizi qu’avec Andrea Orame a présenté le rapport. « Il y a de fortes questions critiques au sein des autorités locales piémontaises », a expliqué Fabrizi, « la Commune de Turin et la Région Piémont ont une proportion de plus de 60 ans qui est trois fois plus élevée que celle des moins de 40 ans ». Le vieillissement affecte également d’autres secteurs de l’administration publique, comme la santé, qui sera confrontée à un changement de génération difficile. Le chiffre oscille entre l’OSS, les infirmiers et autres profils mais s’aggrave “pour les médecins de famille et les pédiatres : les besoins en effectifs pour les seuls départs à la retraite oscilleront entre 20% et 30%” des effectifs dans les années à venir. Des besoins qui augmentent encore davantage si l’on inclut les nouvelles structures locales de soins envisagées par le Pnrr.


Si les perspectives sont sombres, la situation n’est pas si terrible. Dans une situation nationale de ralentissement économique général, le Piémont a connu une croissance équivalente à la moyenne nationale (+0,9%), alors qu’en 2022 il avait enregistré une croissance de +2,7%. Au cours de l’année écoulée, l’inflation s’est dégonflée, passant de 11,3% enregistré en décembre 2022 à 0,8% en décembre 2023. Une inflation qui considère l’énergie et les transports comme ses principales composantes alors que la contribution du secteur alimentaire diminue nettement. L’industrie subalpine a un chiffre d’affaires réel en légère baisse. Pour la construction, le ralentissement dû à l’arrêt du Superbonus a débuté fin 2023, mais est compensé par le démarrage des chantiers du Pnrr. Le développement des affaires est tiré par les transitions numérique et verte, qui occupent respectivement les investissements de 60 % et 70 % des entreprises. Les entreprises rentables ont augmenté de 7%, la liquidité des entreprises reste stable mais le coût de la dette a augmenté (TAEG de 4,3% à 6,4%), toujours en raison de la politique monétaire restrictive. Les investissements montrent un signe de faiblesse, en raison du coût plus élevé du financement et du ralentissement économique général.


En ce qui concerne le crédit, les analystes de la Banque d’Italie notent la faible exposition financière des entreprises piémontaises par rapport à d’autres périodes au cours desquelles, au cours des deux dernières décennies, nous avons été confrontés à une politique monétaire restrictive comme celle adoptée actuellement par la BCE ( les phases entre 2004 et 2006 et entre 2010 et 2012). Le système des entreprises ne présente pas de problème de solvabilité particulier, étant donné qu’il se retrouve également chez les familles qui ont cependant un pouvoir d’achat légèrement inférieur à celui d’avant Covid (2019). L’accès des familles au crédit à la consommation augmente également et aussi, légèrement, la consommation elle-même (+0,6%) mais leur endettement net diminue en raison de la moindre souscription de crédits immobiliers, également en raison des taux d’intérêt élevés actuellement en vigueur. Il ne faut pas oublier que le revenu réel des ménages diminue en raison de l’inflation. Après la période Covid (2020 et 2021), les familles piémontaises ont recomposé leur portefeuille en diminuant les dépôts en compte courant de 10,8% et en augmentant les dépôts d’épargne (+9,2%) et les investissements en titres, dans lesquels règnent en maître les obligations d’État.

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