Résultat Italie-Espagne à l’Euro 2024 : 0-1, un but contre son camp de Calafiori décide

Résultat Italie-Espagne à l’Euro 2024 : 0-1, un but contre son camp de Calafiori décide
Résultat Italie-Espagne à l’Euro 2024 : 0-1, un but contre son camp de Calafiori décide

Blackout total, l’Italie était introuvable

(Alessandro Bocci) Le le football ambitieux auquel Spalletti aspire pour l’instant c’est patrimoine absolu du Espagne. Là la défaite dépasse 1-0 fils du malheureux but contre son camp de Calafiori après un peu moins d’une heure, mais c’est clair en termes de jeu, d’intensité, de qualité et d’opportunités. L’Italie n’évite l’humiliation que grâce aux exploits de Donnarumma, il a été à la hauteur le soir de Wembley :Il y a eu des arrêts décisifs en première mi-temps, autant en seconde période.

La Roja domine de bout en bouta déjà remporté le groupe et pour ce qu’il montre, il sera un dur à cuire pour tout le monde, même pour la France et l’Angleterre considérées comme les véritables favoris du Championnat d’Europe.

Italie ce n’est vraiment pas là, rapidement effacé du terrain et je n’ai jamais pu entrer dans le jeu, sinon dans les dernières secondespoussé par la force du désespoir. Une leçon sévèreà. La distance entre les deux réalités est énorme. Les plans de Spalletti se heurtent à la dure réalité des faits à l’intérieur de la Gelsenkirchen Arena.

Les Azzurri ont été dépassés en première mi-temps et n’ont pas pu se remettre même en seconde. Luciano était curieux de voir où nous en sommes. Le résultat est décevant. L’Italie manque de tout : le jeu, la personnalité, la qualité pour affronter des défis de ce niveau. Maîtrisé dans tous les domaines du terrain. Le chemin vers la gloire est très long et difficile. Celui vers les huitièmes de finale lié au match contre la Croatie, lundi à Leipzig.

Avec un nul, les Azzurri sont assurés de la deuxième place ce qui nous enverrait à Berlin contre la deuxième équipe du groupe allemand, probablement la Suisse. Mais rien ne fonctionne. Le calcium liquide finit par être liquéfié. Une défaite très amère.

La minute de silence en mémoire de Gerhard Aigner, ancien secrétaire de l’UEFA décédé hier, anticipe le début éclair de l’UEFA. L’Espagne qui prend immédiatement les commandes du match. Rythme, pressing haut, dribbles de qualité, rapidité d’exécution. La mise en scène puissante de Rodri, les mouvements chirurgicaux de Pedri, les incursions de Fabian Ruiz et si Yamal est un peu discontinu, dans l’autre couloir Nico Williams est une telle merveille qu’il donne mal à la tête au pauvre Di Lorenzo. L’Italie recule, perd de la distance, perd rapidement les commandements de Spalletti.

Ils ont toujours le ballon et à la mi-temps la seule bonne nouvelle c’est le résultat. Le 0-0 a été préservé grâce aux exploits de Donnarumma: après 90 secondes sur le gore de Pedri, après 24′ sur le tour de Morata, puis sur le tir de l’extérieur de Ruiz presque dans la lucarne.

En Italie rien ne marche. Scamacca est isolé et statique, Chiesa n’attaque jamais Cucurella et n’aide pas Di Lorenzo. Frattesi travaille un peu plus dur, mais les résultats sont modestes. L’Italie joue toujours dans sa propre moitié de terrain. Trop d’erreurs, à commencer par Barella, le meilleur avec l’Albanie.
Spalletti marche de long en large devant le banc comme un homme désespéré, se dispute avec de la Fuente et à la mi-temps reste sur le banc avec son fidèle Domenichini pour étudier comment se relever.

Il y a deux mouvements, immédiatement après la pause : Cristante pour Jorginho et Cambiaso, placé à droite devant Di Lorenzo, pour Frattesi dans une sorte de 4-5-1 pour tenter de donner de la force à l’équipe. Ça ne change rien. L’Italie reste en apnée, poussé en arrière, surclassé par le rythme et le pressing des Espagnols furieux. Pedri rate un but presque marqué et après le malheureux but contre son camp de Calafiori, Donnarumma réussit un autre arrêt sur Morata.

L’Italie bégaie, rate ses sorties, souffre dans tous les domaines du terrain. Spalletti tente encore deux mouvements, Chiesa et Scamacca à l’extérieur, inobservables, Zaccagni et Retegui à l’intérieur. L’Argentin a également une occasion mais ne parvient pas à dévier le centre à ras de terre de Cristante. Puis encore l’Espagne et encore Donnarumma dans une super version, deux superbes arrêts de Perez. Il se rapproche de l’attaque. Mais ce n’est qu’une illusion. La réalité dit que l’Espagne est sur une autre planète.

PREV 5 mille remplaçants pour commencer la nouvelle année
NEXT “Petit-déjeuner typique avec gâteau textuel”