Les anciens silos de Trieste ont été vidés sans problème, mais maintenant ?

Les anciens silos de Trieste ont été vidés sans problème, mais maintenant ?
Les anciens silos de Trieste ont été vidés sans problème, mais maintenant ?

Annoncée depuis au moins trois mois, la dépollution des anciens Silos de Trieste, près de la gare, où vivaient dans des conditions pour le moins précaires des centaines de migrants arrivés de la route des Balkans, a été réalisée ce matin.

L’expulsion s’est déroulée dans le calme en deux heures environ. La police est présente avec la Police, les Carabiniers, la Protection Civile, la Police Financière et la police locale. Il existe également des associations s’occupant de l’hôtellerie.

La volonté de vider les anciens silos a été communiquée en mars au Sénat par le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, mais il y a seulement dix jours, l’ordonnance à ce sujet a été émise par le maire de Trieste, Roberto Dipiazza.

L’ancien Silos, aujourd’hui délabré, est un bâtiment sans services, propriété de la Coop Alleanza 3.0, un lieu de repos pour des centaines de migrants. Par conséquent, si l’expulsion était largement espérée en raison des conditions indécentes dans lesquelles vivaient les personnes, de la part du diocèse de Trieste et de la Caritas diocésaine, nous nous interrogeons sur les solutions qui seront adoptées pour garantir un accueil digne aux migrants. qui étaient hébergés dans les anciens Silos.

Le diocèse a depuis longtemps activé un dortoir dans la paroisse de via Sant’Anastasio pour garantir un hébergement décent aux migrants et pour éviter que les personnes, souvent parmi lesquelles des mères avec enfants, ne soient obligées de vivre dans des conditions d’hygiène totalement inadéquates.

Pour le déminage, des kiosques ont également été installés à l’arrière des silos où des enquêtes et des contrôles ont été effectués par la police et les premières visites sanitaires ont été effectuées par les agents de l’autorité sanitaire Giuliano Isontina.

Ce matin, à l’intérieur de l’établissement, il y avait moins d’une centaine de migrants, dont certains attendaient d’être expulsés, prêts avec des chariots et des sacs à dos. Certains étaient sans papiers et demanderont peut-être l’asile, tandis que d’autres en possession de papiers seront envoyés vers des centres d’accueil, principalement en dehors de la région.

Après l’expulsion, les journalistes ont été autorisés à accéder à la structure, ce qui a confirmé les conditions sanitaires dégradées dans lesquelles vivaient les personnes. Une situation dénoncée depuis longtemps par les associations s’occupant de l’accueil, avec en première ligne la Caritas diocésaine.

On ne sait toujours pas où ont été emmenés les migrants vivant dans les anciens silos. Une zone sur le Karst a été supposée, mais la construction de la structure n’est pas encore terminée. Peut-être que certains seront transférés vers des centres d’accueil en dehors de Trieste et même en dehors de la Région, comme l’avait récemment prévu le ministre Piantedosi.

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