« La beauté fonctionnelle de l’architecture » ouvre le Séminaire international d’urbanisme au Palazzo dei Priori, les 20 et 21 juin

de MARIA ANTONIETTA GERMANO –

VITERBO – « La beauté fonctionnelle de l’architecture » n’est pas un concept abstrait mais une qualité tangible qui améliore la qualité de vie à travers les bâtiments. La beauté doit être liée à la fonctionnalité pour créer des structures durables, efficaces et esthétiquement qualifiant. Une architecture qui parvient à combiner ces aspects enrichit non seulement l’environnement bâti, mais répond de manière significative aux besoins humains et environnementaux de notre temps”.

Louange à la Beauté, jeudi 20 juin, dans la Sala Regia du Palazzo dei Priori, ont été inaugurés les travaux du Séminaire International d’Urbanisme intitulé « La beauté et le paysage bâti ». Deux jours de réflexion (en italien et en anglais) avec des interventions d’universitaires de renommée internationale, en partie en personne et en partie par vidéo, un événement en vue de la préparation du Congrès international d’urbanisme prévu pour 2025.

La maire Chiara Frontini et le conseiller pour la culture Alfonso Antoniozzi ont prononcé les salutations institutionnelles.

L’examen de l’événement a été confié à l’architecte Emanuele Aronne, conseiller pour la qualité des espaces urbains de la Commune de Viterbe qui, après avoir remercié tous ceux qui ont collaboré à divers titres à l’événement, précise : « La beauté et la politique sont étroitement liées. Les villes qui ont fait de grands progrès ont eu des administrateurs éclairés. »

Puis le conseiller Aronne retrace l’histoire urbaine des bâtiments de la ville de Viterbe qui est née belle, de par son histoire. « Nous avons un urbanisme ‘involontaire’ – dit-il à l’aide de quelques diapositives – qui sont ces signes du territoire dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui et qui ont inconsciemment déterminé le développement de la ville pour les années à venir. Tout d’abord, l’enceinte fortifiée que Viterbe a conservée, le signe architectural de la ville est restée debout.

Il évoque Alessandro Farnèse et sa ville farnésienne qui reste dans l’histoire de l’urbanisme, le pape Paul III qui fut le premier à vouloir ramener les complexes monastiques hors de la ville fortifiée. L’axe qui nous amène à Quercia et s’étend vers Bagnaia était un signe urbanistique très fort.

Répertorie les dates et les faits de la « ville planifiée ». Il introduit le concept de « Qualité des espaces urbains ». – On commence également à penser « hors les murs ». Plan jamais approuvé.

*1942 -Plan Giovannoni/Beretta- Nous commençons à comprendre qu’il faut travailler sur le réseau urbain. La ville, disposant d’un centre médiéval entouré d’une muraille fermée, ne peut ignorer la mobilité extérieure. Jamais approuvé

*Il arrive en 1942 le courant Loi d’urbanisme n. 1150 (17 août 1942) – Début d’une effervescence malheureusement annulée par la guerre. Les bombardements qui ravagent Viterbe. Et le plan de reconstruction d’après-guerre qui a laissé place sans discernement à de nouveaux bâtiments sans tenir compte de l’histoire de la ville.

*1956 – Plan Smargiassi/Salcini – Basé sur le “zonage” – Projet routier intéressant – Axe équipé pour le spa – Approuvé

Le prochain maire qui trouve cette urbanisation hors de contrôle est Arène Salvatore qui a déclaré : « J’ai trouvé la situation tellement modifiée qu’elle a affecté toute décision ultérieure. »

*1974 – Plan Zammerini – Génération du Plan Directeur qui réglemente à ce jour le plan urbain de la Province de Viterbe Approuvé – Nous avons le plan urbain le plus ancien d’Italie. Viterbe perd l’opportunité de l’Autostrada del Sole et de la ligne ferroviaire Rome-Viterbe, qui est encore aujourd’hui à voie unique. Si la ville est isolée, il est difficile d’influencer le développement économique.

*1983- Les architectes Zammerini et Brancaccio sont chargés d’élaborer un plan-cadre pour le centre historique – Non approuvé –

“Nous arrivons à aujourd’hui- conclut le conseiller Aronne – Nous essayons de redémarrer cette voiture. Même le fait qu’un débat ait été créé, encore faible mais à cultiver, est un point de départ. Aujourd’hui, nous avons ouvert avec le Plan de relance du centre historique, avec le Plan urbain pour la mobilité durable, le Plan de suppression des barrières architecturales, le Plan de régénération urbaine. Il existe des programmes de financement qui ont un fort impact sur l’urbanisme, le projet qui prévoit. l’extension de l’axe routier de Poggino et le plan national de relance et de résilience. La ville telle qu’elle est aujourd’hui ne peut plus avancer. Quelqu’un demande si nous réfléchissons à un nouveau plan directeur. Ce serait de la folie car cela s’appuierait sur celui de 79. Nous restons convaincus que tout ce qui peut être fait doit être planifié et corrigé pour garantir la création d’un nouveau Plan qui ne suivra pas la voie du “jamais approuvé”.

Depuis la table des intervenants, ils ont expliqué l’importance du séminaire préparatoire, qui se poursuit demain, 21 juin, Stefano Pérouzzoarchitecte, Responsable de l’Urbanisme, Commune de Viterbe, Stefano Bigiottiarchitecte et maire de Valentano, Danilo Pasquini, architecte organisateur et coordinateur de l’événement, Giorgio Saraconi, président de l’Ordre des Architectes de Viterbe et de sa Province.

Version imprimable, PDF et e-mail

PREV Incendie à Aversa dans la zone du village : grand nuage de fumée [VIDEO]
NEXT Gênes pense aussi à Musso