Massacre du bus de Mestre, le procureur bloque la vidéo de la chute : “Trop de choc”

VENISE – Il existe une vidéo, que nous ne verrons probablement jamais, qui raconte toute l’horreur du massacre du bus de Mestre. Il le raconte à travers des visages…

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VENISE – Il existe une vidéo, que nous ne verrons probablement jamais, qui raconte toute l’horreur de massacre de bus De Mestre. Il le raconte à travers les visages terrifiés des passagers du bus, à chaque choc contre ce foutu garde-corps. Nous ne le verrons jamais car, pour les besoins de l’enquête, ce n’est en fait pas pertinent : il s’agit des images de la caméra interne du bus La Linea qui s’est écrasé depuis le viaduc le 3 octobre dernier. Hier, le procureur Bruno Cherchi a expliqué avoir interdit la diffusion de ces images dramatiques. «Les caméras internes et externes ont également détecté ce qui s’est passé à l’intérieur du véhicule – a expliqué le procureur – ces images n’ajoutent rien à la reconstitution des faits, mais elles sont particulièrement dramatiques car elles captent le moment de la collision et le comportement de ceux qui se trouvaient à bord. le bus, dont plusieurs mineurs. J’ai donc jugé approprié d’interdire par la loi la divulgation et la publication de la vidéo. Et j’espère que la presse, si elle en prend possession, respectera également cette disposition.” Ceux des avocats qui ont pu visionner les images ont confirmé qu’il s’agit d’un témoignage choquant : certains ont vu leurs clients dans ce moment terrible. Ces derniers mois, l’un des survivants, Marko Bakovic, venu à Venise en lune de miel avec sa nouvelle épouse, Antonella Perkovic, enceinte de sept mois, avait raconté, par l’intermédiaire de son père venu l’assister à l’hôpital, ce qu’il je me souviens de ces instants. Les derniers, pour lui, ont été passés en compagnie de la jeune femme, décédée dans l’accident.

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LE TÉMOIN

«À un moment donné, le bus s’est retrouvé contre le garde-corps et a commencé à racler ses flancs sur 30, 40 mètres. Je me suis levé, j’ai tenu le bar d’une main et j’ai tenu Antonela dans mes bras de l’autre. A ce moment-là, le bus est tombé.” C’est à partir de là que l’enfer a commencé. «J’ai eu un moment de confusion, un moment d’obscurité. Puis j’ai ouvert les yeux et j’ai vu de nombreux morts autour de moi. J’ai cherché “Nela”, je l’ai appelée, mais je ne l’ai pas trouvée. Les flammes et la fumée ont commencé à monter, je ne voyais plus rien, je ne pouvais plus respirer et j’ai sauté. C’est à ce moment-là que j’ai vu les sauveteurs, ces deux garçons qui sont intervenus les premiers. Je me suis blessé à la poitrine et à un moment donné, j’ai perdu connaissance. Je me suis retrouvé à l’hôpital et à ce moment-là, j’ai découvert que mon Antonela n’avait pas survécu.”

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

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Le Gazzettino

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