Invasion de sangliers, la municipalité a un plan : «Nous utiliserons la télénarcose»

Sangliers, c’est une urgence mais il y a un plan d’action. Depuis quelques semaines, la municipalité de Viterbo a entrepris une démarche bureaucratique pour tenter d’arrêter…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

6,99 €

1 € PAR MOIS
Pour 6 mois

CHOISISSEZ MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

Sangliers, c’est une urgence mais il y a un plan d’action. Depuis quelques semaines, la municipalité de Viterbo a entrepris une démarche bureaucratique pour tenter d’arrêter la vague d’animaux sauvages qui ont envahi le cœur de la ville. Les signalements de sangliers fouillant dans les ordures sont désormais monnaie courante. Mais si jusqu’il y a quelques mois ils se limitaient aux zones entourant l’Arcianello ou à la périphérie de la campagne, ils s’étendent aujourd’hui jusqu’au Palazzo dei Priori. Via Ascenzi, via Marconi, Piazzale Gramsci sont les lieux des dernières observations de troupeaux de sangliers, d’au moins 7 à 8 spécimens accompagnés de petits.

«Il y a quelques semaines – explique le directeur général Marco Nunzi – lors du conseil extraordinaire sur le sujet, nous avons annoncé qu’ils travaillaient sur une hypothèse avec des fléchettes et des somnifères. Évidemment, nous avons avancé et pourrions bientôt tout mettre en service. »

LE PROJET

Le plan élaboré lors de la table ronde technique de la Commune prévoit en effet deux modalités d’action synergiques, la télénarcose et le captage, par le biais de la confiance à des entreprises spécialisées. Télénarcose ou « anesthésie à distance », pratique utilisée pour capturer des animaux sauvages aussi bien en montagne qu’en milieu urbain. En cas d’intérêt, des fléchettes dotées d’un puissant somnifère équipé d’un GPS seront utilisées.

«Ces dernières semaines, nous avons eu d’autres réunions – dit le conseiller Nunzi – avec tous les organismes, y compris la Province de Viterbe. Pour mettre en œuvre des actions importantes, la coordination avec toutes les institutions concernées est essentielle, en particulier avec l’organisme du Palazzo Gentili, étant donné que c’est précisément d’Arcianello que arrivent ces animaux. Sur la base de ce qui est ressorti de la table ronde technique de ces derniers jours, nous nous dirigeons vers la possibilité d’utiliser, en plus de la télénarcose, également des cages pour collecter les animaux lorsque cela est possible. Et une fois dans les cages, transféré vivant dans une zone de dressage de chiens clôturée. » Dans les deux cas, les animaux devront être abattus, comme l’exige la réglementation en vigueur. Il faut encore faire le point sur cette étape.”

LES NOMBRES

Le nombre de sangliers à retirer des rues de la capitale, sur la base de l’estimation faite par la Municipalité, est d’environ 150 spécimens.» Ce sont – explique Nunzi – des sangliers urbanisés, c’est-à-dire ceux qui ne pénètrent plus dans la campagne ou dans les bois parce qu’ils trouvent de la nourriture en ville. Et ce sont eux que nous devons éliminer. »

FOIS

Le calendrier du plan est encore long. «Nous avons une nouvelle réunion jeudi, si tout se passe bien, le processus pourrait être plus rapide que nous le pensons. Et une fois que nous aurons trouvé l’entreprise spécialisée dans la télénarcose et celle qui les fera sortir de la rue, nous devrons partir. Je ne sais pas si nous lancerons un appel d’offres ou une mission directe, ce sont des points qu’il nous reste à développer.”

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Le Messager

X

PREV Raguse, dernière province d’Italie pour la productivité du travail
NEXT Ivo Zaccagna sur l’ordonnance de la Commune de Massa pour réguler la circulation dans la vallée de Renara