L’invisible de Latina – Gazzetta di Parma

Face à des faits comme celui-ci, aucun commentaire ne peut décrire le comportement de l’employeur de Latina. Mais une réflexion doit être faite : celle d’une absence totale de ceux qui devraient contrôler, dénoncer et réprimer des faits que tout le monde connaît. Combien d’articles de journaux et d’enquêtes télévisées avons-nous vu sur les chefs de gangs et leur gestion d’un placement criminel qui gère ces personnes invisibles, sans aucune possibilité de pouvoir faire valoir les droits syndicaux normaux d’un pays démocratique. Où sont les inspections du travail et que font-elles ? Rien.
Ils disent avoir peu de personnel, alors pourquoi la politique ne met-elle pas à disposition les carabiniers, la police, l’armée pour mettre fin à ces « conneries » ? De nombreux gouvernements se sont succédé et rien n’a été fait concrètement : messieurs les sénateurs, messieurs les députés, vous parlez de lutte contre l’évasion fiscale, et bien ces employeurs agricoles ne paient pas de cotisations, ils rapportent quoi au fisc ? Il existe des contrats agricoles qui prévoient des horaires flexibles, des appels quotidiens et des cotisations inférieures à celles de l’industrie, mais ces entrepreneurs, qui ne sont pas satisfaits, nuisent à l’État et à toutes ces entreprises agricoles qui se comportent selon les lois.
Nous avons été témoins d’un acte de barbarie que nous ne pouvons décrire, tant il est grave ; un fait qui fait bouger les lèvres des politiques : beaucoup de condamnations verbales, mais beaucoup d’hypocrisie dans les actions concrètes qui en résultent. Nous avons besoin de contrôles sur les finances, la fréquentation quotidienne, les formes contractuelles, la formation et la prévention des accidents. Et avant tout le respect de la dignité humaine.

PREV La Capitale Italienne du Livre présente une journée d’étude sur Antonio Renda
NEXT Modica, le triduum en l’honneur du patron Saint Pierre Apôtre est en cours – Giornale Ibleo