Roma, Mattia Scala et une “famille” : demain le dernier acte italien

“Le pouvoir des idées”, tel était le titre de notre récente étude. Aujourd’hui, ces idées ont confirmé, une fois de plus, tout le travail qui a été accompli en 2009 et la comparaison avec les premiers mois peut aider. Aider ceux qui n’ont pas encore compris, bien sûr. On savait déjà dès le départ que le groupe dont disposait Mattia Scala était du plus haut niveau. Bouaskar dans la porte, Bonifazi en tant que passeur, Saviano Et Cioffile tracteur Giammattei au milieu du terrain. Et puis russe2010 Guaglianone (qui est proche du renouvellement malgré la tentative de Florentin), Tombion , Zekaj, De Bon… Et sans oublier tous les autres, qui peuvent paraître grégaires dans un contexte aussi éprouvant, mais qui se révèlent au contraire jouer un rôle crucial. Pensez à la croissance de Projetsqui contre le Juve il a pris le dessus en grand dans un match tendu et délicat, démontrant l’approche d’un footballeur expérimenté. Le même Proietti qui, deux semaines plus tard, a été récompensé par le dieu du football avec le but 2-0 qui a évincé leInter du différend pour le vol à Ascoli. Pensez à la façon dont cette équipe a joué au début de la saison : une comparaison « impitoyable » par rapport à aujourd’hui, mais elle est impitoyable pour ceux qui sont désormais appelés à affronter cette équipe qui ne semble désormais avoir aucun défaut. La défense évolue harmonieusement, le milieu de terrain a désormais très bien assimilé les diktats de l’entraîneur. Ensuite, le talent de l’avant fait la différence, avec un certain nombre de joueurs de haut niveau que Scala a gérés de la meilleure façon possible tout au long de l’année, gardant toujours tout le monde sur la bonne voie.

La joie après le coup de sifflet final contre l’Inter (Photo ©Mirna De Cesaris)

UNE FAMILLE

Après la bataille remportée et remportée écrasante contre l’Inter, sur les profils sociaux des garçons – célébrant après le coup de sifflet final – le concept le plus populaire était celui de “famille”. Bavarder? Loin de là. Le capitaine Bonifazi et ses équipiers l’ont démontré à chaque course depuis qu’ils ont décidé de changer de braquet. Personne n’est laissé pour compte, tout le monde se bat pour tout le monde. Le résultat? Avoir la chance de disputer un match inoubliable, un match avec en jeu une coupe, la coupe la plus importante de toutes.

“Le pouvoir des idées”

Mattia Scala (Photo ©Mirna De Cesaris)

L’entraîneur romain semble en avoir beaucoup et tout sauf trivial. Football moderne, construction de base et bien plus encore. À Trigoria, on s’en est rendu compte et cet été, le choix de lui confier la saison 2009 allait précisément dans cette direction, compte tenu de toute la qualité d’un groupe étonnant, potentiellement dominant, mais qui devait encore franchir de nombreuses étapes de croissance. Comme tout dans la vie – et le football en particulier, et surtout le football des jeunes – il faut du temps. En novembre, le moment n’était pas encore venu de tirer des conclusions, mais certaines réflexions s’imposaient. En réalité, le travail d’une crèche est pratiquement impossible à évaluer en quelques années, encore moins s’il peut être réalisé sur quelques mois. Mais le football l’impose aussi. À partir du mois de mars, quelque chose de choquant s’est produit, ou plutôt, nous avons simplement commencé à récolter les fruits du travail réalisé au cours des premiers mois. La croissance de l’individu fait écho à celle du collectif et vice versa. La liste des jeunes de 2009 qui ont changé de braquet de manière importante est vraiment longue. A la fin de cette liste il y a Mattia Scala, un jeune technicien (né en 1994) au lourd patronyme, surtout à Trigoria, et qui peut-être pour cette raison a peu de marge d’erreur. Cela fait partie du jeu, même si jusqu’à un certain point : dans le doute, il prenait des risques, croyait aux idées qui l’accompagnaient depuis des années, se battait contre ceux qui ne voulaient pas lui laisser de temps (et non, c’est pas la direction). Maintenant, il s’enlève peut-être quelques pierres, conscient que le chemin reste infiniment long, mais au moins pour cette saison, nous sommes presque arrivés au bout. Il ne reste qu’un arrêt, à Ascoli, demain à 20h00. Il y aura le Gênes d’un autre côté.

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