La décharge d’Enna pourrait faire partie de celles choisies par le gouvernement régional pour l’urgence déchets après la fermeture du site de Lentini qui dessert 174 communes de l’île. Une partie des déchets pourrait se retrouver temporairement dans l’usine d’Enna, tandis que les autres seraient destinées à Siculiana et Gela. La raison de la fermeture de la décharge de Lentini est l’absence d’autorisations du Département du Territoire et de l’Environnement et de l’étude d’impact environnemental de la Ville Métropolitaine de Catane et de l’ARPA.
Le président d’Anci Sicile
« Nous attendons la signature de l’ordonnance extraordinaire par le Président de la Région, Renato Schifani, nous pensons que les alternatives pourraient être Enna, Siculiana et Gela” dit le président d’Anci Sicile, Paolo Amenta, qui tire la sonnette d’alarme depuis un certain temps sur les coûts énormes des municipalités pour l’élimination des déchets, en particulier dans la décharge de Lentini, dont les administrateurs ont augmenté le prix, maintenant autour de 400 euros la tonne: une envolée due aux coûts de transfert des déchets hors de l’île.
Frais municipaux
“Ces coûts risquent de saper les efforts extraordinaires des administrateurs siciliens, qui ont réussi à augmenter progressivement les pourcentages de collecte sélective des déchets sur toute l’île, en les portant à 65% dans 274 communes sur 391”, a déclaré Amenta le mois dernier lors de l’audience à la III Commission de la Chambre des Députés.
La manœuvre corrective
En outre, l’ANCI fait pression depuis longtemps pour que la Région verse une contribution aux municipalités pour payer les coûts supplémentaires liés aux déchets. « La provision dans la mesure corrective de 50 millions – ont déclaré Paolo Amenta et Mario Emanuele Alvano, président et secrétaire général de l’Association des Communes siciliennes – pour les coûts supplémentaires des déchets représente certainement un fait positif. Nous vous rappelons que ces ressources ont été allouées grâce à la bataille que mène ANCI Sicile depuis janvier 2024, date à laquelle a été annulé le décret du directeur général du Service régional des eaux et des déchets (n. 1389 du 7 novembre 2023) qui prévoyait pour une compensation partielle des surcoûts supportés par les communes exclusivement entre le second semestre 2022 et le premier semestre 2023. Cette annulation a créé un véritable trou dans les budgets”. “Nous espérons maintenant que le Parlement régional approuvera rapidement la manœuvre pour que les communes puissent utiliser cette contribution pour le plan économique et financier et pour la détermination du TARI 2024”.
