La mission impossible de Ferrarese « Bien faire et planifier l’avenir » La mer Tyrrhénienne

La mission impossible de Ferrarese « Bien faire et planifier l’avenir » La mer Tyrrhénienne
La mission impossible de Ferrarese « Bien faire et planifier l’avenir » La mer Tyrrhénienne

LUCQUES. Claudio ‘Caio’ Ferrarese dans le rôle de Tom Cruise dans le film culte « Mission Impossible » des années 90. Être capable de combiner compétitivité, crédibilité et ambition avec jeunesse, compétence et clairvoyance. Pour ce faire, vous avez besoin d’un élément essentiel : la passion. Celle que l’ancien milieu vénitien de quarante-six ans de Serie A et Serie B est prêt à mettre en jeu en travaillant 10 heures par jour. Il est le patron depuis une semaine et son téléphone portable n’arrête pas de sonner. Des centaines d’appels téléphoniques pour sonder et réfléchir. Il s’en soucie comme un fou. Il souhaite démontrer sa valeur et sa connaissance du sujet. Depuis un an, il travaille, sous une autre forme (chef scout), à l’amélioration de Lucchese. Et ces dernières années, il a suivi la Lega Pro et la Serie D (notamment le groupe Lombardie-Vénétie-Trentin-Frioul). Il connaît les joueurs et sait ce qu’il faut améliorer dans les différents départements.

Gorgone, la certitude

Ferrarese, qui a signé un contrat d’un an, part de ce qu’il considère comme une certitude absolue : l’entraîneur. « Gorgone est une grande technicienne et une personne sérieuse, honnête et compétente. Repartir de lui et de son staff est une base solide pour aborder la nouvelle saison. Avec des discussions quotidiennes, nous essaierons de construire une équipe qui donne satisfaction à l’ensemble de l’environnement et à la société à laquelle je dois dire merci pour la confiance qui m’est accordée. L’objectif sera d’améliorer les progrès de la saison dernière.

Le diplomate

D’un côté la douzième place en 2024, de l’autre l’accent du président Andrea Bulgarella (hier il est arrivé au siège après 11 heures et n’a pas participé à la conférence de presse pour présenter le club) qui parle de Serie B ou de en tout cas les trois premières places du classement. Sur ce point, il faudra toute la diplomatie et l’équilibre du jeune manager qui s’empresse de tempérer : « Le président, comme moi, a un grand enthousiasme. Je vais essayer de faire de mon mieux, sans dire que nous gagnerons le championnat. Je ferai tout pour amener l’équipe au sommet, mais il faut être réaliste. Aujourd’hui, il y a une équipe à constituer. Il nous faut une dizaine de joueurs et aussi pour les 11-12 sous contrat on va essayer de satisfaire ceux qui veulent partir : tout le monde est important, personne n’est indispensable. Je ne m’opposerai pas aux joueurs qui veulent quitter Lucchese, sans oublier l’obligation contractuelle.” Sur la relation « orageuse » du propriétaire avec la catégorie des agents, le directeur sportif est prêt à arbitrer : « Le football d’aujourd’hui est très différent de celui des années 90. Les agents comptent pour avoir de bons joueurs.” Lucchese risque d’arriver au camp d’entraînement (à partir du 15 juillet au Ciocco) avec un effectif réduit : « Je n’ai pas parlé du budget avec les propriétaires. Nous irons au camp d’entraînement avec un effectif encore incomplet et nous reprendrons quelques joueurs plus tard. Mon envie est de construire un projet à long terme, en essayant de signer des contrats pluriannuels et de valoriser l’appropriation des jeunes joueurs. L’équipe? Un mélange de jeunes qui viennent de D, des prêts Primavere de A et B et de quelques experts de catégorie. Nous avons discuté avec le directeur sportif de Frosinone, Angelozzi, de l’éventuel retour de Cangianiello. Le garçon entamera une retraite avec les jaunes-bleus et sera évalué par le nouvel entraîneur. Nous essaierons également de faire de même pour Yeboah, que j’ai recommandé à Lucchese après l’année à Mantoue.” Lors de la conférence, l’expert-factotum d’entreprise Bruno Russo: «La presse et les supporters peuvent se rassurer: nous aurons une équipe compétitive».

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