L’affaire Pérouse et la reprise d’Action (à gauche)

Tout n’était pas perdu (peut-être), pour les centristes assaillis par la réalité du vote européen. Tout n’était pas perdu pour la créature calendienne, c’est-à-dire pour Action, pour qui l’échec du quorum pour Strasbourg, après la course en solitaire, avait entraîné une avalanche de j’accuse : tu as eu tort de ne pas t’allier à Emma Bonino et Matteo Renzi et ne pas vous présenter les États-Unis d’Europe, tel était le mantra ; quelle erreur vous avez commise en vous fermant, fut le commentaire le plus bienveillant. Et en bref, les décombres du troisième pôle qui n’a jamais existé ont recouvert de mécontentement les paroles post-vote de Carlo Calenda (“Bonino fait des fêtes sans personne, Renzi les détruit”). Des jours de retrait ont suivi, avec de nombreuses réflexions sur l’avenir. De la série : que se passera-t-il à l’automne, lorsque l’ancien allié d’Italia Viva se rendra au congrès ? Et que se passera-t-il au sein d’Action, où tout le monde ne pense pas de la même façon, et où il y a ceux qui privilégient un dialogue constant même avec le centre de centre-droit sorti vainqueur du vote européen (Forza Italia) et ceux qui voudraient plutôt pour ancrer le parti est fortement de centre-gauche.

Tout n’était pas perdu (peut-être) pour les centristes assaillis par la réalité du vote européen. Tout n’était pas perdu pour la créature calendienne, c’est-à-dire pour Action, pour qui l’échec du quorum pour Strasbourg, après la course en solitaire, avait entraîné une avalanche de j’accuse : tu as eu tort de ne pas t’allier à Emma Bonino et Matteo Renzi et ne pas vous présenter les États-Unis d’Europe, tel était le mantra ; quelle erreur vous avez commise en vous fermant, fut le commentaire le plus bienveillant. Et en bref, les décombres du troisième pôle qui n’a jamais existé ont recouvert de mécontentement les paroles post-vote de Carlo Calenda (“Bonino fait des fêtes sans personne, Renzi les détruit”). Des jours de retrait ont suivi, avec de nombreuses réflexions sur l’avenir. De la série : que se passera-t-il à l’automne, lorsque l’ancien allié d’Italia Viva se rendra au congrès ? Et que se passera-t-il au sein d’Action, où tout le monde ne pense pas de la même façon, et où il y a ceux qui privilégient un dialogue constant même avec le centre de centre-droit sorti vainqueur du vote européen (Forza Italia) et ceux qui voudraient plutôt pour ancrer le parti est fortement de centre-gauche.

Ainsi les scrutins, en un certain sens providentiels pour les Calendiens au bord du mirage (sera-t-il un jour possible de construire la fameuse ou l’infâme, selon le point de vue, la maison des réformistes ?, demandent-ils) offrent la possibilité reprendre son souffle : à Pérouse, Modène, Crémone, le résultat positif du centre-gauche a en effet également été obtenu grâce à l’Action (en hausse relative, par rapport aux élections européennes, de quelques points de pourcentage).

“Le résultat de Pérouse, comme celui de Modène, Crémone et de nombreuses villes italiennes”, dit Matteo Richetti, leader du groupe AZ à la Chambre, “démontre que si l’alternative à droite se fait avec un fort centre de gravité réformiste et avec Avec des candidats de haut niveau, vous êtes non seulement compétitif, mais vous gagnez les élections. Il ne s’agit pas d’une question générale mais d’une question d’une alternative gouvernementale crédible. Cela s’applique également au niveau national. » Et d’une certaine manière, nous espérons, raisonne un représentant d’Action, “et nous repartons de Pérouse comme un espoir, compte tenu de l’affirmation de 52,12 pour cent de Vittoria Ferdinandi, candidate du centre-gauche, proposée par le Parti démocrate mais soutenue par un large coalition, avec le M5S, l’AZ et également une partie d’Italia Viva”.

Mais, estime un autre, « le cas de Pérouse incite à un raisonnement plus profond ». Et c’est : que faire à l’avenir, après avoir métabolisé ces résultats dans un sens ou dans un autre – positifs dans les territoires mais négatifs dans les Championnats d’Europe ? Les partisans d’un ancrage solide au sein du centre-gauche se sentent galvanisés, mais au sein du parti le « courant » en faveur d’un élargissement au centre au sens le plus large est fort : il s’agit, explique un député, « d’un dialogue pas forcément orienté vers le centre-gauche ». seulement à gauche, et d’une possible réunion avec ceux qui, au centre, ont effectivement des idées similaires aux nôtres sur beaucoup de choses”.

Au mot “réunification” il y a ceux qui pensent immédiatement à une reconstruction du troisième centre qui a coulé avant de partir (le Renzian Luigi Marattin et le secrétaire adjoint d’Action Enrico Costa, par exemple, continuent de mener des initiatives ensemble). Le résultat combiné des élections européennes et celui du second tour inspirent cependant d’autres raisonnements parmi les membres d’Action les plus centristes, également en direction de Forza Italia (c’est-à-dire : n’irons-nous pas trop à gauche ? ?). Mais le cas de Pérouse donne de la force à ceux des Calendiens qui ont soutenu l’idée du « uni, nous gagnons », même lorsque Calenda a décidé de se diviser. L’automne apportera des conventions et des congrès parallèles dans les différentes créatures centristes. “Mais j’espère que l’été apportera des conseils”, telle est la pensée commune de diverses têtes et âmes calendiennes.

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