les femmes comme coursières et les téléphones cryptés

LAMEZIA TERME Les Calabrais sont arrivés à Messine et ont passé des accords directement avec les Messinais, limitant au maximum les contacts téléphoniques pour éviter de s’exposer au risque d’écoutes téléphoniques. De l’autre côté du détroit, les Calabrais auraient maintenu un contact direct avec les principaux représentants de l’association., “arrivant également au domicile de Castorino et Abate” à plusieurs reprises pour livrer le stupéfiant commandé et convenir de futures livraisons ou pour percevoir l’argent en compensation des livraisons effectuées. Cela a été écrit noir sur blanc par le juge d’instruction du tribunal de Messine dans la dernière enquête maximale qui a mis en lumière les délits d’association visant la possession, le trafic, la culture et la vente de stupéfiants, ainsi que pour l’auto-blanchiment, la fraude. transfert de valeurs, portage et altération illégaux d’armes, extorsion et autres délits, avec l’arrestation de 112 personnes entre la Sicile et la Calabre.

Parmi les personnalités identifiées par la DDA de Messine, il y a Gioacchino Cananzi, un homme de 49 ans de Rosarno qui a fini en prison et qui, comme le rapporte le juge d’instruction dans l’ordonnance, aurait assuré au groupe « des approvisionnements massifs et systématiques en cocaïne” alors que les sommes qu’ils auraient reçu à chaque fois en compensation “sont tout aussi importantes”. Preuve du volume d’affaires impressionnant géré par le groupe et Cananzi, jeLe juge d’instruction souligne également l’épisode lié à la saisie de 225 mille euros effectuée contre un coursier envoyé à Messine précisément de Cananzi qui, comme l’a révélé l’activité d’enquête, a communiqué avec les autres suspects via un téléphone confidentiel. Un autre fournisseur du groupe dirigé par Abate et Castorino, toujours originaire de Calabre, serait Antonio Strangio. Selon l’accusation, en effet, il “a approvisionné le groupe messin en grandes quantités de substances stupéfiantes, en profitant de la précieuse collaboration de Bruno Giorgi et, après son arrestation, d’autres coursiers”, rapporte le juge d’instruction dans l’ordonnance.
Entre janvier et juillet 2022, les enquêteurs ont réussi à documenter de nombreux approvisionnements en drogue provenant de ce canal et, à plusieurs reprises, lepg a également réussi à intervenir rapidement, avant la livraison, en arrêtant les coursiers et en saisissant la substance stupéfiante.



La « méthode » Strangio.

Tel que reconstitué lors de la phase d’instruction et rapporté par le juge d’instruction dans l’ordonnanceStrangio aurait usé de divers stratagèmes pour tenter d’échapper par tous les moyens à d’éventuels contrôles de police. Et cela se serait produit à la fois pour effectuer les livraisons et pour percevoir l’argent dû comme prix du stupéfiant. En substance, sur une voiture, la drogue était cachée à l’intérieur de la roue de secours tandis que Strangio lui-même « accompagnait presque toujours, à bord d’un autre véhicule qui faisait office de pionnier, son propre coursier, pour effectuer un véritable contrôle du territoire avant que la cargaison n’atteigne son destination” se dirigeait précisément vers Messine. Le groupe a ensuite utilisé un téléphone « crypté », une autre méthode très courante également lors d’enquêtes antérieures. qui concernait les relations entre Calabrais et Siciliens. Mais entre-temps, après les premières arrestations, la prudence de Stranio s’est accrue. Selon les enquêteurs et comme le rapporte le juge d’instruction dans l’ordonnance, les voitures ont commencé à voyager sur différents navires tandis que les Calabrais faisaient également appel à des coursiers fémininsde voitures spécialement modifiées pour cacher la substance stupéfiante, “et a commencé à se rendre à Messine sans indiquer de jour ni d’heure précise, craignant d’être surveillé ou que les Messinais le soient”.

Par ailleurs, pour les enquêteurs, Bruno Giorgi serait également “à l’intérieur de l’association”. En effet, à plusieurs reprises, en tant que courrier, il fut chargé de “livrer le stupéfiant destiné aux habitants de Messine pour le compte de Strangio”. Pas un simple « coursier » : Giorgi, en fait, serait « l’homme de confiance de Strangio », un intermédiaire de la même association. À plusieurs reprises, les enquêteurs auraient enregistré sa présence au domicile d’Abate lors des réunions qui ont eu lieu en janvier 2022 entre les habitants de Messine et de Strangio « à l’occasion desquelles ont été entamées des négociations en vue d’entamer la relation d’approvisionnement en médicaments. “. ([email protected])

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