Le retard chronique d’une région : un obstacle au progrès national
Formations, certification des compétences, nettoyage des territoires et mesures de sécurité : des opportunités perdues par la faute de qui ?
Nous vivons à une époque où le progrès technologique et social progresse à pas de géant, mais notre région semble coincée dans un passé lointain, incapable de saisir les opportunités offertes par le gouvernement. Je ressens une profonde indignation lorsque je constate le retard chronique d’une région qui n’exploite pas les ressources offertes pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens.
Prenons par exemple les cours du programme GOL (Garantie d’employabilité des travailleurs). Cette initiative gouvernementale, destinée à réduire le chômage et à améliorer les compétences de la main d’œuvre, tarde à arriver dans une région qui semble délibérément ignorer le potentiel d’un tel outil. Les formations sont essentielles pour créer un marché du travail compétitif et pour donner aux jeunes et aux chômeurs une chance concrète de se construire un avenir solide. Pourtant, ces formations sont ignorées, laissant des milliers de personnes sans opportunités d’évolution professionnelle.
Il ne s’agit pas seulement d’emploi, mais aussi de sécurité et de bien-être du territoire. L’absence de certification des compétences crée un vide de professionnalisme qui se reflète dans la qualité des services offerts. Dans un monde où la certification des compétences est un passeport vers l’efficacité et la fiabilité, cette région préfère rester dans l’improvisation, condamnant ses citoyens à un niveau de vie inférieur.
Mais le tableau est encore plus sombre si l’on considère l’inertie des opérations de nettoyage des territoires et de sécurisation des zones touchées par l’instabilité hydrogéologique. Le gouvernement alloue des fonds et des ressources pour faire face à ces urgences, mais la région en question semble vivre dans une éternelle paralysie bureaucratique. Chaque année, nous sommes témoins de catastrophes évitables, avec des vies perdues et des biens détruits, tout cela parce que les responsables ne peuvent ou ne veulent pas agir.
Ce qui rend la situation encore plus frustrante, c’est l’attitude des dirigeants. Malgré de nombreuses demandes de rencontres pour mettre en lumière ces enjeux majeurs, les dirigeants régionaux continuent d’ignorer la voix des citoyens. Les priorités semblent être ailleurs, peut-être dans des projets moins urgents, laissant les véritables urgences s’envenimer dans l’indifférence. Ils ne donnent aucune chance d’être entendus, ignorant complètement l’appel à l’aide d’une communauté qui mérite bien plus.
C’est une honte nationale que, dans un pays si riche en histoire et en ressources, certaines régions soient encore incapables de suivre le reste du pays. Les opportunités existent, les ressources sont disponibles, mais le retard mental et organisationnel continue de prévaloir. Cette attitude négligente constitue non seulement un frein au développement régional, mais aussi un obstacle au progrès de la nation tout entière.
Le changement est possible, mais une volonté politique forte et déterminée est nécessaire. Les citoyens doivent élever la voix et demander des comptes à leurs administrateurs. Nous ne pouvons plus accepter que notre région reste à la traîne alors que le reste du monde progresse. Il est temps d’agir, d’exiger que les ressources mises à disposition par le gouvernement soient utilisées efficacement et rapidement. Il est temps d’en dire assez du retard et d’œuvrer pour un avenir meilleur pour tous.
