argent transformé en monnaie virtuelle

Cela a transformé l’argent en monnaie virtuelle. Il a créé des « wallets », véritables portefeuilles électroniques, qui permettaient de blanchir de l’argent sale et de l’envoyer à Dubaï. Et c’est ici, dans la base émiratie, que les produits des activités illicites ont été réinsérés dans le circuit clair d’une économie apparemment propre. Comment? Grâce à l’achat de montres Rolex, dans des catalogues internationaux.

C’est l’un des chapitres de l’enquête de la DDA de Naples (le procureur anti-Camorra est au travail Maria Sepeau nom du parquet de Naples Nicolas Gratteri), culminant en deux étapes : les 19 arrestations, qui ont permis de vaincre le clan Pecorelli et Scognamiglio (les deux sociétés du tristement célèbre Lo Russo di Miano) et la saisie des actifs. Il s’agit d’une saisie massive, où l’État a réussi à mettre sous scellés des actifs d’une valeur de huit millions d’euros. Il s’agit d’appartements, achetés grâce à l’influence criminelle des enchères immobilières, mais aussi grâce à la prolifération d’entreprises spécialisées dans le cuir et les accessoires vestimentaires, parmi lesquelles une usine de chaussures bien connue dans la région de Caserta. En résumé, la Camorra Lo Russo a recyclé de deux manières : d’une part, le critère traditionnel, grâce à l’acquisition d’appartements à Salita Capodimonte, aux enchères immobilières ou à la présence de prête-noms dans les activités commerciales ; mais aussi d’une seconde manière : celle des portefeuilles, des portefeuilles électroniques, grâce à un informaticien qui fait partie des 37 prête-noms présumés indiqués dans l’arrêté de saisie signé par le procureur. Maria Sepe. Mais procédons dans l’ordre, en partant du noyau central de cette enquête. Au centre de tout se trouve une femme : son nom est Mariangela Carrozza et c’est la femme du patron Oscar Pecorelli, née en 1979. C’est elle qui a utilisé – selon l’accusation – le système d’appel vidéo pour entrer en contact avec son mari détenu à la prison de l’Opéra de Milan. Au cours de ces conversations, les enquêteurs affirment que de véritables sommets de la Camorra ont eu lieu. Dans quel sens? Les prétendus affiliés à qui Pecorelli (qui était détenu) dictait les ordres étaient également présents dans une pièce.

Enquête en cours, chacun aura la possibilité de répondre aux accusations. Mais venons-en maintenant à l’histoire des portefeuilles, des portefeuilles électroniques. Au centre de ce prétendu complot de blanchiment d’argent, apparaît la figure d’un informaticien sans casier judiciaire : il s’appelle Alexandre S.. et (comme les autres suspects), il doit être considéré comme non coupable jusqu’à une éventuelle condamnation. Bref, le patron Oscar Pecorelli aurait invité le fils cadet à virer une somme d’argent sur le compte courant postal, qu’il aurait ensuite transféré – avec l’aide de Alexandre S.. – sous forme d’argent électronique et virtuel, sur un portefeuille numérique “wallet”, afin de permettre à un autre affilié, qui se trouvait à Dubaï, d’utiliser de l’argent virtuel pour acheter – au nom et pour le compte du même patron de Pecorelli – un Montre Rolex. Une montre qui était ensuite livrée à une femme qui, une fois arrivée à Rome, l’envoyait également à l’épouse du patron, qui aurait eu du mal à mettre la Rolex en vente en suivant les voies officielles. A la fin du tour, le produit net aurait été de 57 mille euros.

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