les préoccupations d’Usb Il Tirreno

LIVOURNE. “Nous l’avions prédit.” C’est plus ou moins le ton avec lequel le Secteur Portuaire USB de Livourne intervient dans l’affaire Darsena Toscana Terminal et dans lequel, à son avis, les préoccupations que l’organisation syndicale elle-même avait exprimées publiquement depuis le premier jour se réalisent.

« Aujourd’hui, Grimaldi est sur le banc des accusés – commente Usb –, dans d’autres ports il y a MSC, mais à la base de cette affaire il y a le mécanisme actuel de concessions et l’idée que désormais seuls les grands armateurs peuvent et doivent obtenir des concessions de terminaux. Un monopole, soutenu par les Autorités du Système elles-mêmes, qui n’est pas bon pour les territoires, les ports et les travailleurs. Parce que ces grandes entités entrepreneuriales ne construisent plus leurs stratégies en tenant compte du renforcement et du développement du terminal individuel et du trafic qui pourrait être attiré, mais uniquement sur la base de stratégies nationales et internationales et sur leurs propres parts de marché et leur propre trafic. .

Selon Usb, même l’intervention antitrust elle-même s’est développée dans ce sens sans tenir compte du fait que, s’il devait vraiment s’agir d’un « monopole », alors la bonne entité aurait certainement pu être MSC et certainement pas Grimaldi. En effet, selon l’organisation syndicale, Grimaldi possède déjà de nombreuses participations dans d’autres terminaux de Livourne et joue déjà, en fait, le rôle d’acteur majeur de notre port.

«Cette chose – ajoute Usb – était malheureusement claire dès le premier jour et les premières déclarations de l’Autorité Portuaire et de certaines entités entrepreneuriales ou coopératives qui pensaient pouvoir conclure des accords avantageux avec des groupes maritimes qui ne tiennent pas compte de la moindre considération ni de l’équilibre des le territoire ni le bien-être et le véritable développement du système portuaire de Livourne. Si d’un côté les monopoles maritimes constituent un problème, l’autre grand problème est l’absence d’une stratégie commune de tous ces sujets qui “portent” matériellement notre port, à savoir les sociétés de l’article 16 et de l’article 17, c’est-à-dire celles qui gèrent la main-d’œuvre. . Car dans la phase actuelle, ceux qui risquent de se retrouver dans les plus grandes difficultés, d’ailleurs évidemment les dockers de TDT (mais plus à long terme) sont précisément ces sujets. Et à ce stade, la création d’un pôle unique de main-d’œuvre dans notre port ne peut plus être reportée. Pour le système de concession, en revanche, il faudrait une réflexion et une mobilisation nationale, à partir de ce qui s’est passé à Gênes, pour remettre en question le système général. Cependant, de la part du gouvernement actuel, nous constatons une absence d’intervention, voire une volonté d’accentuer des dynamiques dangereuses pour l’ensemble du système portuaire italien”.

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