“Les flics étranglés par des loyers trop chers”

D’une part, il y a la question des renforts. Une plaie ouverte pour la province de Rimini, qui réclame depuis longtemps que le ministère de l’Intérieur renforce en permanence les forces de police opérant dans la zone 365 jours par an. À tel point que le maire de Rimini lui-même, Jamil Sadegholvaad, a récemment lancé une collecte de signatures en ligne, avec le soutien d’autres concitoyens premiers citoyens de la province, pour invoquer ces services supplémentaires de police et de carabiniers dont la Riviera a tant besoin. D’un autre côté, il existe un autre thème, plus récent. C’est celui des loyers élevés et de l’urgence du logement. Ce qui met en difficulté les citoyens ordinaires mais aussi et surtout les travailleurs qui travaillent dans la région de Rimini. Eux aussi sont aux prises avec des prix stratosphériques et des logements qui semblent devenus introuvables. Les organisations syndicales de la Police d’État lancent désormais un cri d’alarme : les sigles Siulp, Sap, Siap, Fsp, Silp Cgil, Coisp, Uil – Polizia. Qui a rencontré l’autre jour la préfète Rosa Maria Padovano, le commissaire de police Olimpia Abbate et le maire Sadegholvaad “pour discuter de l’urgence de logement des policiers en service dans la province de Rimini”.

Un problème, soulignent les syndicats, « qui frappe depuis des années le personnel de la police d’État. Dans la province, les loyers sont très élevés et il y a une pénurie de logements loués pour de longues périodes. Cela entraîne deux conséquences : d’une part, des logements adéquats qualité de vie des nouveaux affectés, qui perçoivent un salaire moyen d’environ 1.500 euros, et d’autre part la fuite des permanents présents dans la région depuis plusieurs années qui, ne trouvant pas de logement, décident de retourner dans leur pays d’origine. Rien que dans la province de Rimini, on estime que cette crise du logement touche un pourcentage élevé de collègues”, soulignent les organisations.

“Le personnel de la Police d’État – ajoutent les organisations syndicales – comme le montrent diverses statistiques, est le plus soumis au stress émotionnel intrinsèque à la profession elle-même (type de service, horaires, responsabilités)”.

Les syndicats ont donc remercié les « dirigeants institutionnels pour l’engagement qu’ils ont pris pour trouver des solutions à court et à long terme. En effet, ce n’est qu’avec un réel partage d’intentions et une synergie efficace qu’il sera possible de répondre de manière significative aux besoins du personnel”.

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